L’Organisation des Nations-unies en Côte d’Ivoire a reconnu avoir reçu des « allégations d’exploitation et d’abus sexuels » impliquant certains de ses casques bleus. Elle a d’ores et déjà exprimé ses regrets, mais n’a pas révélé la nature des faits et la nationalité des soldats soupçonnés.
L’Organisation des Nations-unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ne dit rien ou presque sur les faits. Mais les accusations à l’encontre de certains de ses Casques bleus sont visiblement suffisamment sérieuses pour qu’elle se fende d’un communiqué ce vendredi. L’organisation dit avoir « reçu des allégations d’exploitation et d’abus sexuels impliquant ses éléments militaires et de police basés à l’Ouest du pays ». Le communiqué ne précise ni la nature exacte des faits reprochés, ni la nationalité des « éléments » impliqués.
Une mission d’"évaluation" déjà déployée L’Onuci était visiblement informée de ces accusations depuis plus d’une semaine, étant donné qu’elle a « déployé des fonctionnaires dans la région concernée, du 24 au 29 août » pour « évaluer la situation » et d’évaluer les mesures nécessaires pour « empêcher des membres de la mission de s’impliquer dans des actes inappropriés ». Si l’âge des victimes présumées n’est pas précisé, l’identité des ONG associées à cette mission d’évaluation - l’Unicef et Save the children - laisse penser qu’il pourrait s’agir de mineurs.
Précédents Par avance, l’organisation exprime « ses regrets les plus profonds aux victimes potentielles ». « Si ces allégations s’avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les actions appropriées à l’encontre des personnes impliquées », précise encore le texte. L’Onuci avait déjà été éclaboussée en 2007 par des cas d’abus sexuels perpétrés par des Casques bleus marocains basés à Bouaké (centre de la Côte d’Ivoire). (avec AFP)
L’Organisation des Nations-unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ne dit rien ou presque sur les faits. Mais les accusations à l’encontre de certains de ses Casques bleus sont visiblement suffisamment sérieuses pour qu’elle se fende d’un communiqué ce vendredi. L’organisation dit avoir « reçu des allégations d’exploitation et d’abus sexuels impliquant ses éléments militaires et de police basés à l’Ouest du pays ». Le communiqué ne précise ni la nature exacte des faits reprochés, ni la nationalité des « éléments » impliqués.
Une mission d’"évaluation" déjà déployée L’Onuci était visiblement informée de ces accusations depuis plus d’une semaine, étant donné qu’elle a « déployé des fonctionnaires dans la région concernée, du 24 au 29 août » pour « évaluer la situation » et d’évaluer les mesures nécessaires pour « empêcher des membres de la mission de s’impliquer dans des actes inappropriés ». Si l’âge des victimes présumées n’est pas précisé, l’identité des ONG associées à cette mission d’évaluation - l’Unicef et Save the children - laisse penser qu’il pourrait s’agir de mineurs.
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