Maite Nkoana Mashabane, ministre sud-africaine des affaires étrangères, évoque de élections "libres, honnêtes et démocratiques"
L'organisation régionale d'Afrique australe s'est réunie à Pretoria pour évoquer la question du Lesotho et de la République démocratique du Congo (RDC).
Si le mandat du gouvernement de coalition sera donc raccourci pour mettre fin à la crise politique, la date n'a toutefois pas encore été fixée. Le mandat de l'actuel parlement devait expirer en 2017.
Pas de troupe au Lesotho
En revanche, Mme a précisé que la SADC ne déploierait pas de troupes au Lesotho.
Le premier ministre Thomas Thabane avait déjà essuyé un refus de la SADC, lorsqu'il avait demandé l'envoi d’une force de maintien de la paix.
Par contre une équipe d'observateurs de la SADC ainsi que des policiers sud-africains seront chargés de surveiller les bâtiments publics stratégiques et d'assurer la sécurité des leaders du gouvernement de coalition à Maseru, la capitale dans le petit royaume montagneux.
Ce pays de deux millions d'habitants a plongé dans le chaos le 30 août, lors d'un coup de force de l'armée pour s'opposer au Premier ministre Thomas Thabane.
Processus de désarmement en RDC
Les ex-rebelles hutus devront déposer les armes d'ici la fin de l'année
Concernant la RDC, la SADC a réitéré sa demande aux rebelles hutus rwandais du FDLR de respecter le calendrier et de participer au processus de désarmement d'ici la fin de l'année. A défaut, ils "devront rendre compte aux dirigeants de la troïka de la SADC lors de lors prochaine réunion", a déclaré Stergomena Lawrence Tax, Secrétaire exécutif de la SADC.
La SADC a aussi demandé le soutien de la communauté internationale et des Nations Unies pour trouver des pays en dehors de la région des grands lacs qui pourraient accueillir des ex-combattants FDLR, ex-rebelles hutus rwandais opérant dans l’est de la RDC.
Si le mandat du gouvernement de coalition sera donc raccourci pour mettre fin à la crise politique, la date n'a toutefois pas encore été fixée. Le mandat de l'actuel parlement devait expirer en 2017.
Pas de troupe au Lesotho
En revanche, Mme a précisé que la SADC ne déploierait pas de troupes au Lesotho.
Le premier ministre Thomas Thabane avait déjà essuyé un refus de la SADC, lorsqu'il avait demandé l'envoi d’une force de maintien de la paix.
Par contre une équipe d'observateurs de la SADC ainsi que des policiers sud-africains seront chargés de surveiller les bâtiments publics stratégiques et d'assurer la sécurité des leaders du gouvernement de coalition à Maseru, la capitale dans le petit royaume montagneux.
Ce pays de deux millions d'habitants a plongé dans le chaos le 30 août, lors d'un coup de force de l'armée pour s'opposer au Premier ministre Thomas Thabane.
Processus de désarmement en RDC
Les ex-rebelles hutus devront déposer les armes d'ici la fin de l'année
Concernant la RDC, la SADC a réitéré sa demande aux rebelles hutus rwandais du FDLR de respecter le calendrier et de participer au processus de désarmement d'ici la fin de l'année. A défaut, ils "devront rendre compte aux dirigeants de la troïka de la SADC lors de lors prochaine réunion", a déclaré Stergomena Lawrence Tax, Secrétaire exécutif de la SADC.
La SADC a aussi demandé le soutien de la communauté internationale et des Nations Unies pour trouver des pays en dehors de la région des grands lacs qui pourraient accueillir des ex-combattants FDLR, ex-rebelles hutus rwandais opérant dans l’est de la RDC.
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