Le général Mokoko, 73 ans, ex-candidat à la présidentielle de 2016 et emprisonné depuis, se trouve depuis une semaine à l'hôpital militaire de Brazzaville. Il souffrirait d'une crise de paludisme aiguë aggravée par de l'hypertension et ne recevrait pas les soins appropriés, selon ses proches.
« On demande à la France d'intervenir auprès des autorités congolaises pour proposer une intervention pour un rapatriement sanitaire de Jean-Marie Michel Mokoko, de dire que la France serait prête à l'accueillir pour le soigner correctement », explique Etienne Arnaud, l'un des avocats de son collectif, joint par Florence Morice du service Afrique de RFI. La France avait déjà manifesté, par la voix de son ministère des Affaires étrangères son inquiétude, rappelle l'avocat « puisqu'il s'agissait d'un opposant politique qui avait été placé en détention pour des motifs qui ont été par la suite jugés complètement arbitaires par les Nations unies ».
Etienne Arnaud, avocat de Jean-Marie Michel Mokoko: «Comme monsieur Mokoko a été formé en France, on a voulu que la France intervienne pour faire bouger les choses»
Toujours pas de réaction officielle côté congolais. Une source gouvernementale congolaise interrogée par RFI qualifie cependant cette démarche des avocats du général « d'infondée pour un individu qui a été condamné » à une peine de vingt ans. « Depuis qu'il est en prison sa défense chercher moindre prétexte pour tenter obtenir son élargissement », a ajouté cette source gouvernementale.
Pas de commentaire du côté Quai d'Orsay à ce propos mercredi soir. Un porte-parole disant n'avoir aucune information sur le sujet à ce stade.
« On demande à la France d'intervenir auprès des autorités congolaises pour proposer une intervention pour un rapatriement sanitaire de Jean-Marie Michel Mokoko, de dire que la France serait prête à l'accueillir pour le soigner correctement », explique Etienne Arnaud, l'un des avocats de son collectif, joint par Florence Morice du service Afrique de RFI. La France avait déjà manifesté, par la voix de son ministère des Affaires étrangères son inquiétude, rappelle l'avocat « puisqu'il s'agissait d'un opposant politique qui avait été placé en détention pour des motifs qui ont été par la suite jugés complètement arbitaires par les Nations unies ».
Etienne Arnaud, avocat de Jean-Marie Michel Mokoko: «Comme monsieur Mokoko a été formé en France, on a voulu que la France intervienne pour faire bouger les choses»
Toujours pas de réaction officielle côté congolais. Une source gouvernementale congolaise interrogée par RFI qualifie cependant cette démarche des avocats du général « d'infondée pour un individu qui a été condamné » à une peine de vingt ans. « Depuis qu'il est en prison sa défense chercher moindre prétexte pour tenter obtenir son élargissement », a ajouté cette source gouvernementale.
Pas de commentaire du côté Quai d'Orsay à ce propos mercredi soir. Un porte-parole disant n'avoir aucune information sur le sujet à ce stade.
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