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Différend Etat/Bara Tall, la CSA soutient l'entrepreneur : «Qui veut enterrer son chien… »



Bara Tall PDG JLS
Bara Tall PDG JLS
La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA) manifeste son soutien aux travailleurs de Jean Lefebvre Sénégal (JLS). Dans une déclaration intitulée «Qui veut enterrer son chien… », la CSA soutient que «le Sénégal cherche coûte que coûte à rayer de la liste l’entreprise leader en matière de BTP» JLS en l’occurrence. La CSA assimile cela à une «forme de lutte obsolète pour déstabiliser un homme (Ndlr : Bara Tall PDG de JLS), un label et des centaines d’employés déjà à sept mois sans salaire». Alors que dans ce contexte difficile de crise financière mondiale les grandes Nations cherchent vaille que vaille à aider leurs entreprises phares, à préserver les emplois et maintenir un minimum de croissance souligne-t-elle.

Ce syndicat dirigé par Mamadou Diouf estime que «l'Etat empêtré dans ses difficultés, cherche à tout coin de rue les voies et moyens pour s’en sortir». Ainsi, il s'engage à définir avec les travailleurs toutes formes de luttes et de stratégies pour la sauvegarde de leur outil de travail et appelle toutes les organisations de travailleurs comme de droits humains à se mobiliser contre de tels actes, inconcevables dans un Etat de droit.

La CSA exprime son accord avec l'ASCOSEN pour défendre le pouvoir d'achat des sénégalais et obtenir en particulier la baisse du prix du pain en conformité avec la chute des cours mondiaux de la farine peut-on lire dans cette déclaration parvenue à pressafrik.com ce 22 Juin 2009. Egalement, les camarades de Mamadou Diouf dénoncent la reprise des délestages, la hausse annoncée du prix de l’électricité et appellent le gouvernement à respecter ses engagements pour une bonne fonctionnalité des structures de santé.

L’hivernage et le FESMAN (Festival mondial des arts nègres) qui approchent ne laissent pas indifférents ces syndicalistes. Ils se désolent du «retard» constaté dans la distribution des intrants et la «faiblesse» des quantités mises en place et déplorent les «lourdeurs et tergiversations» qui marquent l'organisation du festival.

Concernant l’appel au dialogue par le chef de l’Etat la balle est dans son camp selon la CSA. Elle dit attendre le respect de l’engagement de l’Etat à recevoir les Centrales syndicales tous les semestres, et des instructions fermes au gouvernement pour le strict respect des accords signés avec les organisations syndicales.

Awa DIEDHIOU

Mardi 23 Juin 2009 - 10:41


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