Le jugement de Bachir Diawara suit son cours. Pour avoir commis l'inadvertance de troubler l'audience du procès de Karim, hier, l'ancien directeur de cabinet de Wade-fils, fait face à la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI). Selon la déposition des gendarmes, en plus de refuser d'obtempérer aux consignes données par les préposés à la sécurité au sein de la salle d'audience, Mouhamed El Bachir Diawara a tenu des propos de défiance envers les forces de l'ordre en dehors de la salle.
« Je suis en phase avec le gendarme qui m'a interpellé auquel j'ai posé la question de savoir de quoi je me suis rendu coupable et il n'a pas pu me répondre c'est ainsi que je l'ai suivi » sert Bachir Diawara qui poursuit: « Je suis surpris de la déclaration du deuxième gendarme. Tout ce qu'il a dit c'est une appréciation personnelle. Je n'ai pas opposé d'acte de résistance ».
Version que réfute le gendarme qui en réitérant son serment, soutient: « Je n'ai pas intérêt à mentir. Si c'était le cas ma tombe m'attend en dehors du tribunal », . Lorsque le Substitut du Procureur spécial, a pris la parole, il a demandé à l'ancien Directeur de cabinet de Karim son opinion sur le procès. « Pensez-vous que ce procès est politique ? », a lancé Antoine Félix Dione. « Je ne répondrais pas à cette question pour prêter le flanc. Je vous demande de laisser cette question au débat public. Même si je ne suis pas d'accord avec certains éléments de la CREI, je ne pense pas que c'est ici le lieu de le dire ».
Le président Henri Grégoire Diop, n'a pas raté les robes noires. Selon lui, le public est à l'image des avocats. « Les avocats sont les premiers à faire des actes peu recommandables envers la Cour. Donc, ce respect devrait commencer par vous les avocats », lance le président de la Cour.
« Je suis en phase avec le gendarme qui m'a interpellé auquel j'ai posé la question de savoir de quoi je me suis rendu coupable et il n'a pas pu me répondre c'est ainsi que je l'ai suivi » sert Bachir Diawara qui poursuit: « Je suis surpris de la déclaration du deuxième gendarme. Tout ce qu'il a dit c'est une appréciation personnelle. Je n'ai pas opposé d'acte de résistance ».
Version que réfute le gendarme qui en réitérant son serment, soutient: « Je n'ai pas intérêt à mentir. Si c'était le cas ma tombe m'attend en dehors du tribunal », . Lorsque le Substitut du Procureur spécial, a pris la parole, il a demandé à l'ancien Directeur de cabinet de Karim son opinion sur le procès. « Pensez-vous que ce procès est politique ? », a lancé Antoine Félix Dione. « Je ne répondrais pas à cette question pour prêter le flanc. Je vous demande de laisser cette question au débat public. Même si je ne suis pas d'accord avec certains éléments de la CREI, je ne pense pas que c'est ici le lieu de le dire ».
Le président Henri Grégoire Diop, n'a pas raté les robes noires. Selon lui, le public est à l'image des avocats. « Les avocats sont les premiers à faire des actes peu recommandables envers la Cour. Donc, ce respect devrait commencer par vous les avocats », lance le président de la Cour.
Autres articles
-
Le fils de Madiambal Diagne brise le silence après sa libération : « Ma détention n’est qu’un rebondissement du destin »
-
Journée des Martyrs : les Sénégalais réagissent à l’éligibilité de Sonko et à l’indemnisation des victimes
-
Le Vice-Amiral Oumar Wade nommé Chef d’État-major général des Armées, en remplacement du général Mbaye Cissé
-
Nomination : le Général de Brigade Amadou Moussa Ndir nouveau conseiller Défense du Premier ministre Ousmane Sonko
-
Grande muraille verte : le Sénégal va restaurer 80 000 hectares de terres dégradées





Le fils de Madiambal Diagne brise le silence après sa libération : « Ma détention n’est qu’un rebondissement du destin »


