À Djiffer (Fatick /Ouest), l'un des plus importants sites de débarquement de la région et de tout le Sénégal, fait face à une triple crise alarmante. Entre l'insécurité grandissante, l'érosion côtière qui menace directement les habitations, et un manque d'eau persistant et coûteux, les habitants interpellent d'urgence les autorités.
Le quai de pêche de Djiffer, situé dans la commune de Palmarin, est un véritable moteur économique. Pris d'assaut tous les matins, il accueille des centaines de pêcheurs, restauratrices, commerçants et écailleuses, attirant des personnes venues de toutes les régions et de la sous-région.
Toutefois, cette affluence, particulièrement marquée entre décembre et juin, a pour conséquence directe une augmentation de l'insécurité. Cheikh Sadibou Diamé, chef du village, a confirmé que la situation empire. « La situation empire. Entre le mois de décembre et le mois de juin, durant cette période, l'affluence grandit ici. Il y a beaucoup de types qui fréquentent Giffard. L’insécurité, est vraiment débordée », a-t-il souligné au micro de la Rfm.
Au-delà de l'insécurité, les familles de Djiffer vivent en permanence sous la menace des vagues. L'érosion côtière, bien que phénomène mondial, est particulièrement sévère sur cette pointe de Sangomar. Les bâtiments résistent difficilement aux assauts répétés de l'océan. Les habitants ont déploré l'absence de mesures concrètes de la part de l'État pour protéger le littoral. « Djiffer fait partie des plus menacée. Je vois qu'il n'y a aucun effort qui a été fait par l'État », a regretté un occupant.
Le troisième problème majeur est le manque d'accès à l'eau courante, qui perdure depuis des années. L'eau potable doit être achetée à prix d'or. Le chef du village a dénoncé le coût exorbitant supporté par les ménages. «la bouteille de 20 litres se vend 250 francs CFA, ce qui force les familles à dépenser plus de 3 000 francs CFA par jour uniquement pour l'eau ».
Cette difficulté d'accès à l'eau courante favorise également l'insalubrité. Les occupants et habitués du quai de pêche se plaignent régulièrement de la présence d'ordures et des odeurs nauséabondes qui polluent l'environnement de ce site économique vital.
Le quai de pêche de Djiffer, situé dans la commune de Palmarin, est un véritable moteur économique. Pris d'assaut tous les matins, il accueille des centaines de pêcheurs, restauratrices, commerçants et écailleuses, attirant des personnes venues de toutes les régions et de la sous-région.
Toutefois, cette affluence, particulièrement marquée entre décembre et juin, a pour conséquence directe une augmentation de l'insécurité. Cheikh Sadibou Diamé, chef du village, a confirmé que la situation empire. « La situation empire. Entre le mois de décembre et le mois de juin, durant cette période, l'affluence grandit ici. Il y a beaucoup de types qui fréquentent Giffard. L’insécurité, est vraiment débordée », a-t-il souligné au micro de la Rfm.
Au-delà de l'insécurité, les familles de Djiffer vivent en permanence sous la menace des vagues. L'érosion côtière, bien que phénomène mondial, est particulièrement sévère sur cette pointe de Sangomar. Les bâtiments résistent difficilement aux assauts répétés de l'océan. Les habitants ont déploré l'absence de mesures concrètes de la part de l'État pour protéger le littoral. « Djiffer fait partie des plus menacée. Je vois qu'il n'y a aucun effort qui a été fait par l'État », a regretté un occupant.
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