Des relations apaisées entre l'Algérie et la France, "deux pays indépendants, deux pays souverains", sont possibles. Dans un entretien à France 24, Abdelmadjid Tebboune affirme qu'"avec le président Macron", il existe une possibilité d'"aller loin dans l’apaisement, dans le règlement du problème de la mémoire". Pour le président de la République algérienne, son homologue français s’est montré "honnête" et "propre" par rapport au passé colonial.
Abdelmadjid Tebboune se félicite notamment du retour de crânes de combattants algériens et espère d’autres gestes en ce sens. Après ce qu’il qualifie de "demi-excuses" de la France pour les crimes commis pendant la période coloniale, le chef de l’État algérien espère que Paris formulera de véritables excuses.
Au sujet du mouvement de contestation du Hirak, Abdelmadjid Tebboune avance que d’autres libérations de prisonniers sont possibles. Selon lui, le pays se dirige vers un climat "beaucoup plus apaisé". Le président espère pouvoir organiser au mois de septembre un référendum sur une nouvelle Constitution qui mettra fin au régime présidentiel.
Risque de "somalisation" de la Libye
Tout en affirmant que c’est à la justice de faire son travail, Abdelmadjid Tebboune laisse entendre qu’il n’est pas favorable à ce qu'Abdelaziz Bouteflika soit jugé. Il nie, par ailleurs, avoir été en faveur d’un cinquième mandat de l'ancien président.
Concernant le dossier libyen, Abdelmadjid Tebboune affirme que la situation dans le pays est comparable à celle de la Syrie, avec de multiples interventions étrangères. Il avertit que le risque est désormais que les tribus libyennes prennent les armes à leur tour, faisant craindre une "somalisation" de la Libye. Le pays pourrait devenir un "sanctuaire terroriste".
L’Algérie est prête à accueillir une médiation entre Libyens, affirme-t-il, estimant que les efforts de la chancelière allemande ont échoué et que de nombreux acteurs du conflit y sont favorables.
Abdelmadjid Tebboune se félicite notamment du retour de crânes de combattants algériens et espère d’autres gestes en ce sens. Après ce qu’il qualifie de "demi-excuses" de la France pour les crimes commis pendant la période coloniale, le chef de l’État algérien espère que Paris formulera de véritables excuses.
Au sujet du mouvement de contestation du Hirak, Abdelmadjid Tebboune avance que d’autres libérations de prisonniers sont possibles. Selon lui, le pays se dirige vers un climat "beaucoup plus apaisé". Le président espère pouvoir organiser au mois de septembre un référendum sur une nouvelle Constitution qui mettra fin au régime présidentiel.
Risque de "somalisation" de la Libye
Tout en affirmant que c’est à la justice de faire son travail, Abdelmadjid Tebboune laisse entendre qu’il n’est pas favorable à ce qu'Abdelaziz Bouteflika soit jugé. Il nie, par ailleurs, avoir été en faveur d’un cinquième mandat de l'ancien président.
Concernant le dossier libyen, Abdelmadjid Tebboune affirme que la situation dans le pays est comparable à celle de la Syrie, avec de multiples interventions étrangères. Il avertit que le risque est désormais que les tribus libyennes prennent les armes à leur tour, faisant craindre une "somalisation" de la Libye. Le pays pourrait devenir un "sanctuaire terroriste".
L’Algérie est prête à accueillir une médiation entre Libyens, affirme-t-il, estimant que les efforts de la chancelière allemande ont échoué et que de nombreux acteurs du conflit y sont favorables.
Autres articles
-
Emirats arabes unis : Dubaï se remet difficilement de deux ans de pluies en une journée
-
Ukraine: au moins huit morts et 18 blessés dans des frappes russes sur Tchernihiv (maire)
-
Guerre au Soudan: la société civile réunie en parallèle de la conférence internationale
-
Migration irrégulière : 25 candidats interpellés par la brigade de gendarmerie de Diass (source sécuritaire)
-
Alerte météo: la chaleur sera fortement marquée à l’intérieur du territoire (Anacim)