C’est en janvier 2009 que l’avocat islamiste Nabil al-Wahch a intenté son action devant le tribunal administratif. Il réclamait la généralisation de l’application d’un décret du ministère de l’intérieur privant des Egyptiens ayant épousé des Israéliennes de leur nationalité. Al-Wahch se basait dans sa demande sur l’article 2 de la Constitution stipulant que la charia islamique est « la source principale des lois » et, selon lui, sur le « danger que représente l’entité sioniste pour la sécurité nationale » égyptienne.
On estime à cinq mille le nombre d’Egyptiens ayant épousé des Israéliennes. Il s’agit dans la quasi-totalité des cas d’Egyptiens qui ont émigré en Israël pour y trouver du travail et qui se sont mariés avec des arabes musulmanes israéliennes pour obtenir un permis de séjour ou pour fonder tout simplement une famille.
Ces Egyptiens, lors du verdict du tribunal administratif avaient menacé d’entamer une grève de la faim et de poursuivre l’Egypte devant les instances internationales des droits de l’homme. Rappelons que l’Egypte a signé un traité de paix avec Israël depuis 1979 mais que les relations entre les deux pays ont toujours été tendues.
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