Selon l’agence de presse égyptienne Mena, la délégation de l'Union africaine est conduite par l’ancien président malien, Alpha Oumar Konaré. Il a pu rencontrer lundi soir, comme Catherine Ashton la veille, le président déchu Mohamed Morsi. Un entretien d’une heure sur lequel rien n’a filtré pour le moment. Les membres de la délégation de l’Union africaine, qui devraient rencontrer ce mercredi des représentants de la Ligue arabe, affichent désormais des ambitions mesurées. Il ne s’agit pas de tenter une méditation, contrairement à ce qu’essaye de faire l’Union européenne, mais simplement de rencontrer les parties en présence et de s’informer sur la crise en Egypte. L'Union africaine en position de force auprès des pro-Morsi L’Union africaine a suspendu l’Egypte de son organisation suite à la destitution de Mohamed Morsi. Une position qui tranche avec celle des Etats-Unis ou de l’Europe et qui ne devrait pas faciliter les relations diplomatiques entre l’Union africaine et les autorités actuelles, les autorités de transition. En revanche, elle devrait permettre aux diplomates africains d’accéder plus facilement au camp adverse, celui des pro-Morsi, qui a salué bien entendu, l’attitude de l’Union africaine. C’est donc un atout considérable par rapport à Catherine Ashton, à l’Europe ou aux Etats-Unis, car les pro-Morsi considèrent qu’en refusant de condamner le coup d’Etat, les pays européens et les Américains, ne peuvent prétendre à jouer un rôle de médiateur dans cette crise, contrairement, donc, aux pays africains.
Autres articles
-
Kenya: au moins 42 personnes tuées dans la rupture d'un barrage au nord de Nairobi, selon le gouverneur local
-
Kenya : des dizaines de personnes disparaissent après le chavirement d'un bateau
-
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT