Au Caire, la place Tahrir a de nouveau été envahie de manifestants après l'annonce du verdict du procès de l'ancien président Hosni Moubarak, ce samedi 2 juin 2012. Reuters / Mohammed Salem
Hosni Moubarak a été condamné pour la mort de 850 personnes pendant la révolution égyptienne. La peine capitale avait été requise contre lui alors qu'il plaidait non coupable. L'avocat de l'ancien président égyptien a annoncé qu'il va faire appel.
Le président déchu a comparu comme lors des précédentes audiences, couché sur un brancard, en raison de son état de santé. Les Egyptiens ont toujours été méfiants à l'égard de la police. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, également jugé pour la mort de civils pendant la révolte populaire, a été condamné à la prison à vie, lui aussi. Les deux fils d'Hosni Moubarak, Alaa et Gamal, n'ont pas été condamnés, la Cour ayant estimé que les faits de corruption qui leur étaient reprochés sont prescrits. Les jugements ont été prononcés entre les deux tours de la présidentielle, le second tour étant prévu les 16 et 17 juin.
Le verdict dans le procès Moubarak est « une farce », a déclaré ce samedi 2 juin le candidat des Frères musulmans à l'élection présidentielle, Mohamed Morsi. Son rival Ahmed Chafik, dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, a au contraire affirmé que les décisions de justice « doivent être acceptées ».
Source: RFI
Le président déchu a comparu comme lors des précédentes audiences, couché sur un brancard, en raison de son état de santé. Les Egyptiens ont toujours été méfiants à l'égard de la police. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, également jugé pour la mort de civils pendant la révolte populaire, a été condamné à la prison à vie, lui aussi. Les deux fils d'Hosni Moubarak, Alaa et Gamal, n'ont pas été condamnés, la Cour ayant estimé que les faits de corruption qui leur étaient reprochés sont prescrits. Les jugements ont été prononcés entre les deux tours de la présidentielle, le second tour étant prévu les 16 et 17 juin.
Le verdict dans le procès Moubarak est « une farce », a déclaré ce samedi 2 juin le candidat des Frères musulmans à l'élection présidentielle, Mohamed Morsi. Son rival Ahmed Chafik, dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, a au contraire affirmé que les décisions de justice « doivent être acceptées ».
Source: RFI
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