Le futur candidat, Me Wade ne devrait compter sur le vote de Jean-Marie Biagui et de ses frères. En effet, le Secrétaire général du mouvement des forces démocratiques du Sénégal a déclaré dans sa contribution qui est parvenue à notre rédaction que le revirement de Me Abdoulaye Wade est une invite à se mobiliser contre lui. «(…), je le crois d’autant moins que la déclaration de candidature du président Wade pour sa propre succession apparait, à mes yeux, comme une invite solennelle, de sa part, fût-ce à son corps défendant, à une mobilisation sans précédent contre son propre dessein», croit Jean-Marie Biagui dans sa contribution.
Une position qui va certainement satisfaire les adversaires politiques de Me Wade puisque M. Biagui et ses camarades voteront pour un autre président. Le MFDC a, pour ainsi dire, le devoir sinon l’obligation – maintenant que Me Abdoulaye Wade a fini de nous démontrer que la restauration de la paix en Casamance est le cadet de ses soucis– de se battre aux côtés des démocrates, et donc dans la démocratie, pour offrir au pays un président de la République qui, à l’opposé du président Wade, sache véritablement et fondamentalement faire UN avec lui-même, dans l’exercice de son mandat», suggère-t-il. Car, en raison, entre autres, de son « âge avancé », Jean-Marie François Biagui «trouverais absurde» que l’opposition, dans l’adversité face à Me Abdoulaye Wade et son régime, ne daigne guère s’élever, en transcendant, de manière radicale, ses propres «contradictions», autant, rappelle-t-il que l’ancien ambassadeur de France, Jean-Christophe Rufin, a trouvé cette candidature à ce troisième mandat en 2012 comme «une curiosité, quelque chose de surprenant».
Une position qui va certainement satisfaire les adversaires politiques de Me Wade puisque M. Biagui et ses camarades voteront pour un autre président. Le MFDC a, pour ainsi dire, le devoir sinon l’obligation – maintenant que Me Abdoulaye Wade a fini de nous démontrer que la restauration de la paix en Casamance est le cadet de ses soucis– de se battre aux côtés des démocrates, et donc dans la démocratie, pour offrir au pays un président de la République qui, à l’opposé du président Wade, sache véritablement et fondamentalement faire UN avec lui-même, dans l’exercice de son mandat», suggère-t-il. Car, en raison, entre autres, de son « âge avancé », Jean-Marie François Biagui «trouverais absurde» que l’opposition, dans l’adversité face à Me Abdoulaye Wade et son régime, ne daigne guère s’élever, en transcendant, de manière radicale, ses propres «contradictions», autant, rappelle-t-il que l’ancien ambassadeur de France, Jean-Christophe Rufin, a trouvé cette candidature à ce troisième mandat en 2012 comme «une curiosité, quelque chose de surprenant».
Autres articles
-
Budget du MEPC : Ayib Daffé alerte sur la persistance des inégalités territoriales
-
Lettre aux Chefs d'Etat de la Cedeao (Par Fernando Dias da Costa)
-
Le budget 2026 du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération arrêté à 39 milliards de francs CFA
-
Budget 2026 : le MEPC mise sur la transformation économique et le soutien au secteur privé
-
Guinée-Bissau : 17 organisations de la société civile exigent la publication immédiate des résultats électoraux




Budget du MEPC : Ayib Daffé alerte sur la persistance des inégalités territoriales


