L'ancien Premier ministre Lansana Kouyaté demande à Alpha Condé d'aider à faire avancer le débat.
On n’en est pas encore à aborder les questions de fond, comme le fichier électoral ou le vote des Guinéens de l’étranger, et déjà les participants au dialogue se déchirent. Le pouvoir récuse l’idée d’une médiation internationale et avance un argument de bon sens. Cinquante-cinq ans après l’indépendance, dit un ministre, il doit être possible de trouver un Guinéen capable de résoudre nos problèmes.
Avec tout autant de bon sens, l’opposition rétorque qu’il y a deux ans et demi, lors de la présidentielle, c’est à un général malien qu’on avait fait appel pour diriger la Céni, la commission électorale. Certains opposants disent pourtant avoir reçu l’assurance que le Premier ministre acceptera une supervision internationale, mais les ministres en charge du dialogue ne le confirment pas. Comme les positions sont pour l’heure inconciliables, le gouvernement a décidé de continuer à avancer et annoncera ce mardi l’agenda des futures discussions avec l’opposition.
En attendant, celle-ci a lancé une virulente attaque contre quatre hauts fonctionnaires membres ou proches du parti au pouvoir. Elle les accuse de financer des groupes de loubars qui s’en prennent à l’opposition lors des manifestations. Vu l’ambiance générale, le dialogue politique ne risque pas de manquer de piment.
Le chef de file du Parti de l'espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté, appelle le chef de l'Etat à prendre de la hauteur et à transcender les querelles politiciennes, afin que s'ouvre le dialogue.
Source : Rfi.fr
Avec tout autant de bon sens, l’opposition rétorque qu’il y a deux ans et demi, lors de la présidentielle, c’est à un général malien qu’on avait fait appel pour diriger la Céni, la commission électorale. Certains opposants disent pourtant avoir reçu l’assurance que le Premier ministre acceptera une supervision internationale, mais les ministres en charge du dialogue ne le confirment pas. Comme les positions sont pour l’heure inconciliables, le gouvernement a décidé de continuer à avancer et annoncera ce mardi l’agenda des futures discussions avec l’opposition.
En attendant, celle-ci a lancé une virulente attaque contre quatre hauts fonctionnaires membres ou proches du parti au pouvoir. Elle les accuse de financer des groupes de loubars qui s’en prennent à l’opposition lors des manifestations. Vu l’ambiance générale, le dialogue politique ne risque pas de manquer de piment.
Le chef de file du Parti de l'espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté, appelle le chef de l'Etat à prendre de la hauteur et à transcender les querelles politiciennes, afin que s'ouvre le dialogue.
Source : Rfi.fr
Autres articles
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix
-
Tchad: la société civile plaide pour une amélioration du processus électoral
-
Centrafrique: première vague de libération de prisonniers à la suite d'une grâce présidentielle
-
Gambie: un ancien membre des escadrons de la mort inculpé pour le meurtre d'un journaliste de l'AFP
-
Cameroun: bras de fer autour de l'autopsie de l'opposant décédé Anicet Ekane




RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix


