Le ministre Amadou Bâ qui avait à ses côtés son collègue Diène Farba Sarr, a soulevé les multiples contraintes qui ont freiné jusqu’ici le décollage de l’économie sénégalaise. Il s’agit par exemple du manque de cohérence des politiques économiques ou du fait que 1/ 3 du budget est employé pour payer 150 000 ou 250 000 salariés. Avec aussi la prédominance du secteur informel (50 et 55% du PIB). Le ministre d’ajouter la forte concurrence de la Côte d’Ivoire qui vend aujourd’hui « le concept de porte de l’Afrique », un slogan longtemps collé au Sénégal. Pire dans de nouveaux partenariats dans la sous-région, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigéria sont dans des chantiers d’infrastructures comme des autoroutes ce qui peut engendrer l’enclavement du Sénégal. Amadou Bâ a même parlé de la mort programmée du port de Dakar si par exemple le Mali se détourne du Sénégal parce que ayant des ouvertures ailleurs. Pour tout cela selon les ministres Amadou Bâ et Diène Farba Sarr, il faut une rupture dans la démarche et un changement de mentalité des sénégalais surtout dans l’administration.
Le Plan Sénégal Emergent est aujourd’hui pour les autorités le moyen pour corriger les incohérences et renverser la tendance pour inscrire le pays parmi les économies à forte croissance dans un horizon de dix (10) ans. L’objectif visé est de placer l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance plus élevée et durable, au-delà de 7% l’an.
Le Plan Sénégal Emergent est aujourd’hui pour les autorités le moyen pour corriger les incohérences et renverser la tendance pour inscrire le pays parmi les économies à forte croissance dans un horizon de dix (10) ans. L’objectif visé est de placer l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance plus élevée et durable, au-delà de 7% l’an.
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