Après le Rwanda, l’Eswatini ou le Soudan du Sud, le Ghana a accepté de recevoir des migrants expulsés par les États-Unis. C’est ce qu’a indiqué mercredi soir le président ghanéen John Dramani Mahama, lors d’une session de questions-réponses organisée avec la presse.
Un accord avec les États-Unis donc, dans lequel le Ghana a posé certaines conditions, comme l’a précisé le chef de l’État, dans des propos recueillis par notre correspondant à Accra, Victor Cariou : « Nous avons été approchés par les États-Unis pour recevoir des ressortissants de pays tiers qui sont en voie d’expulsion des États-Unis. Nous avons conclu avec eux que, seuls les ressortissants d’Afrique de l’Ouest seront acceptés, étant donné que tous nos camarades ouest-africains n’ont pas besoin de visas pour venir dans notre pays. Même s’ils décidaient de venir de leur propre chef à Accra depuis les États-Unis, ils n’auraient pas besoin de visa de toute façon. Donc, s’ils nous envoient des collègues ouest-africains, nous sommes d’accord. »
Un premier groupe de 14 personnes
Et de préciser : « Je pense que cet accord est entré en vigueur. Un premier groupe de quatorze personnes est arrivé. Plusieurs d’entre eux sont des frères nigérians, ils ont décidé de rentrer chez eux. Un autre était gambien. Nous avons donc contacté son ambassade pour qu’ils puissent faciliter son retour en Gambie. »
L'expulsion de personnes vers des pays tiers - dans lesquelles elles n'ont souvent jamais vécu - est une des mesures phares du président américain Donald Trump contre l'immigration clandestine, avec des centaines d'expulsions déjà réalisées vers le Panama, le Salvador et le Soudan du Sud.
Un accord avec les États-Unis donc, dans lequel le Ghana a posé certaines conditions, comme l’a précisé le chef de l’État, dans des propos recueillis par notre correspondant à Accra, Victor Cariou : « Nous avons été approchés par les États-Unis pour recevoir des ressortissants de pays tiers qui sont en voie d’expulsion des États-Unis. Nous avons conclu avec eux que, seuls les ressortissants d’Afrique de l’Ouest seront acceptés, étant donné que tous nos camarades ouest-africains n’ont pas besoin de visas pour venir dans notre pays. Même s’ils décidaient de venir de leur propre chef à Accra depuis les États-Unis, ils n’auraient pas besoin de visa de toute façon. Donc, s’ils nous envoient des collègues ouest-africains, nous sommes d’accord. »
Un premier groupe de 14 personnes
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