Des officiels récupèrent des bulletins de vote, lors des élections législatives à Alger, le 10 mai 2012. AFP / Farouk Batiche
Selon le rapport de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives, la Cnisel, rendu public ce samedi 2 juin 2012, les élections législatives du 10 mai dernier en Algérie sont « non crédibles et non transparentes ».
Les représentants du Front de libération nationale, le FNL, et du Rassemblement national démocratique, le RND, les deux partis au pouvoir, vainqueurs du scrutin des élections législatives, ont refusé de le signer.
Les trente pages du rapport listent de nombreuses irrégularités observées lors du vote, comme par exemple des ministres-candidats utilisant les moyens de l'Etat pour leur campagne, des anomalies sur les fichiers électoraux, entre autres.
Ce rapport final, édulcoré par rapport à ses premières moutures, bien que transmis au président de la République, a peu de chance de changer la donne. De plus, la Commission n'a qu'un rôle consultatif et les résultats ont déjà été validés par le Conseil constitutionnel.
« Dans son évaluation finale de cette opération électorale, la Commission considère que les élections législatives du 10 mai sont non crédibles et non transparentes, souligne Mohamed Seddiki, président de la Commission. Elles ont été entachées par de nombreux dépassements et infractions, du début de l'opération jusqu'à sa fin, ce qui a terni sa probité et sa transparence. La Commission considère que les élections ont perdu leur crédibilité. Mais nous n'avons pas utilisé le terme de ' fraude '. Nous militons pour l'amélioration des élections dans l'avenir. Ce qui est arrivé est arrivé. Personne ne pourra revenir en arrière ».
Source: RFI
Les représentants du Front de libération nationale, le FNL, et du Rassemblement national démocratique, le RND, les deux partis au pouvoir, vainqueurs du scrutin des élections législatives, ont refusé de le signer.
Les trente pages du rapport listent de nombreuses irrégularités observées lors du vote, comme par exemple des ministres-candidats utilisant les moyens de l'Etat pour leur campagne, des anomalies sur les fichiers électoraux, entre autres.
Ce rapport final, édulcoré par rapport à ses premières moutures, bien que transmis au président de la République, a peu de chance de changer la donne. De plus, la Commission n'a qu'un rôle consultatif et les résultats ont déjà été validés par le Conseil constitutionnel.
« Dans son évaluation finale de cette opération électorale, la Commission considère que les élections législatives du 10 mai sont non crédibles et non transparentes, souligne Mohamed Seddiki, président de la Commission. Elles ont été entachées par de nombreux dépassements et infractions, du début de l'opération jusqu'à sa fin, ce qui a terni sa probité et sa transparence. La Commission considère que les élections ont perdu leur crédibilité. Mais nous n'avons pas utilisé le terme de ' fraude '. Nous militons pour l'amélioration des élections dans l'avenir. Ce qui est arrivé est arrivé. Personne ne pourra revenir en arrière ».
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