Dans son hôtel, cet entrepreneur sénégalais est un peu désœuvré. L’homme d’affaires préfère rester anonyme. Sa société vend des armes légères et des tenues militaires. Un contrat devait être finalisé avec le gouvernement d’Aristides Gomes, mais la nomination d’un nouveau gouvernement a créé la confusion.
« J’avais des affaires avec l’État, avec le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre, le gouvernement d’Aristides Gomes, explique-t-il. J’attends pour voir comment ça se passe. Ça ira, inchallah. Dans tout business, il y a des risques. »
Les crises à répétition freinent les investisseurs : manque de confiance, manque d’organisation. La Guinée-Bissau, pays de moins de deux millions d’habitants, regorge pourtant de ressources naturelles.
Idriça Djalo est un homme d’affaires, également candidat à la présidentielle :
« Nous disposons de terres arables, nous avons de l’eau, une des côtes les plus poissonneuses de l’Afrique de l’Ouest. Ce pays n’attend que des investissements, de la formation professionnelle, un système bancaire qui fonctionne. Pour ça, il faut stabiliser. Aujourd’hui, aucun investisseur ne peut avoir la visibilité nécessaire, la justice ne fonctionne pas. On ne peut pas offrir une garantie à des investisseurs. Ce qui nous manque, ce sont les capitaux et pour que les capitaux arrivent à Bissau, il faut qu’on règle cette équation compliquée d’instabilité. »
Une instabilité qui est de la responsabilité d’un petit groupe au pouvoir, selon l’entrepreneur et homme politique, qui accuse une « clique » « de confisquer les ressources du pays ».
Un sommet extraordinaire de la Cédéao doit se tenir vendredi à Niamey sur la situation politique de la Guinée-Bissau.
« J’avais des affaires avec l’État, avec le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre, le gouvernement d’Aristides Gomes, explique-t-il. J’attends pour voir comment ça se passe. Ça ira, inchallah. Dans tout business, il y a des risques. »
Les crises à répétition freinent les investisseurs : manque de confiance, manque d’organisation. La Guinée-Bissau, pays de moins de deux millions d’habitants, regorge pourtant de ressources naturelles.
Idriça Djalo est un homme d’affaires, également candidat à la présidentielle :
« Nous disposons de terres arables, nous avons de l’eau, une des côtes les plus poissonneuses de l’Afrique de l’Ouest. Ce pays n’attend que des investissements, de la formation professionnelle, un système bancaire qui fonctionne. Pour ça, il faut stabiliser. Aujourd’hui, aucun investisseur ne peut avoir la visibilité nécessaire, la justice ne fonctionne pas. On ne peut pas offrir une garantie à des investisseurs. Ce qui nous manque, ce sont les capitaux et pour que les capitaux arrivent à Bissau, il faut qu’on règle cette équation compliquée d’instabilité. »
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