Joe Biden s'est rendu tout d'abord non loin de la frontière où il a rencontré les soldats américains de la 82e division aéroportée déployés depuis le mois de février et des ONG chargées de l'aide humanitaire auprès des réfugiés ukrainiens. Il a remercié à plusieurs reprises les militaires rencontrés. « Vous êtes au centre d'une bataille entre les démocraties et les autocrates », a-t-il lancé lors d'un court discours.
Le président américain a ensuite assisté à une réunion sur la situation humanitaire en Ukraine et aux alentours, avec le président polonais Andrzej Duda, lors de laquelle il a de nouveau qualifié Vladimir Poutine de « criminel de guerre ». Le gouvernement américain, le 23 mars, avait déjà officiellement « établi que les membres des forces russes ont commis des crimes de guerre en Ukraine », selon le secrétaire d'État Antony Blinken.
Joe Biden est enfin arrivé en début de soirée à Varsovie, la capitale, où il a été accueilli par un rassemblement à quelques centaines de mètres de son hôtel, raconte notre envoyé spécial à Varsovie, Simon Rozé. Composé principalement de réfugiés ukrainiens, les manifestants réclament une zone d'exclusion aérienne au-dessus de leur pays. « Close the sky (Fermez le ciel) », ont-ils repris à l'unisson.
Daria Kariniuk, qui a fui Kiev, a pris la parole à plusieurs reprises : « Nous voulons rentrer chez nous. Pour que cela arrive, nous devons gagner la guerre. Et la seule façon de la gagner, c’est d’avoir plus d’armes. Le président Biden est en Pologne. Il va parler des réfugiés. Mais nous, nous ne voulons pas qu’il parle des réfugiés. Nous voulons qu’il parle d’armement. Et même plus, nous ne voulons pas qu’il parle d’armes. Nous voulons qu’il les livre. Qu’il ferme le ciel aux bombes russes. Nous avons besoin d’outils pour faire ça, on ne peut pas le faire avec nos mains. Nous avons la meilleure armée, les meilleurs pilotes, nous avons juste besoin de systèmes de défense aériens. »
Cette question et celle d'une implication plus forte de l'Otan et des États-Unis dans le conflit est une demande présente en Pologne de la part des réfugiés ukrainiens, mais également des Polonais. Jusqu'ici, Joe Biden s'y est refusé pour ne pas devenir cobelligérant dans ce conflit. Mais cette position est mal comprise en Pologne qui accueille plus de deux millions de réfugiés de son pays voisin.
Le président américain aura l'occasion de s'expliquer et répondre à ces questions ce samedi. Il va donner un discours « fondateur », d'après la Maison Blanche, au Palais royal de Varsovie.
Le président américain a ensuite assisté à une réunion sur la situation humanitaire en Ukraine et aux alentours, avec le président polonais Andrzej Duda, lors de laquelle il a de nouveau qualifié Vladimir Poutine de « criminel de guerre ». Le gouvernement américain, le 23 mars, avait déjà officiellement « établi que les membres des forces russes ont commis des crimes de guerre en Ukraine », selon le secrétaire d'État Antony Blinken.
Joe Biden est enfin arrivé en début de soirée à Varsovie, la capitale, où il a été accueilli par un rassemblement à quelques centaines de mètres de son hôtel, raconte notre envoyé spécial à Varsovie, Simon Rozé. Composé principalement de réfugiés ukrainiens, les manifestants réclament une zone d'exclusion aérienne au-dessus de leur pays. « Close the sky (Fermez le ciel) », ont-ils repris à l'unisson.
Daria Kariniuk, qui a fui Kiev, a pris la parole à plusieurs reprises : « Nous voulons rentrer chez nous. Pour que cela arrive, nous devons gagner la guerre. Et la seule façon de la gagner, c’est d’avoir plus d’armes. Le président Biden est en Pologne. Il va parler des réfugiés. Mais nous, nous ne voulons pas qu’il parle des réfugiés. Nous voulons qu’il parle d’armement. Et même plus, nous ne voulons pas qu’il parle d’armes. Nous voulons qu’il les livre. Qu’il ferme le ciel aux bombes russes. Nous avons besoin d’outils pour faire ça, on ne peut pas le faire avec nos mains. Nous avons la meilleure armée, les meilleurs pilotes, nous avons juste besoin de systèmes de défense aériens. »
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