Depuis le début de la guerre, les prix des billets d’avion flambent. Il faut payer 2 000 à 3 000 euros pour gagner Belgrade, et la plupart des vols affichent complet. La capitale serbe est en effet l’une des dernières d’Europe à avoir maintenu des vols avec la Serbie.
Informaticien, Stanislav, qui a appris le serbe à l’Université de Moscou, estime être parti « juste à temps ». « Je suis Russe, je suis arrivé il y a cinq jours, j’ai trente ans, je suis venu avec ma famille. Je veux vivre ici, en Serbie, parce que je ne peux plus vivre en Russie en raison de mes positions. J’ai peur de la guerre en Ukraine, je préfère passer ce moment ici, en Serbie. »
La communauté d’exilés en train de se former se retrouve sur Facebook, où l’on échange les bons plans pour trouver un appartement, une voiture, un médecin ou des médicaments.
Stanislav est décidé à refaire sa vie en Serbie. Il compte inscrire ses deux fillettes à l’école et fait déjà le calcul : dans sept ans, il pourrait obtenir le passeport serbe. Pour lui, tout retour en Russie est exclu. Il a même réussi à vendre in extremis son appartement à Moscou.
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