Explosifs laissés par les shebabs dans leur fuite, d'après l'armée éthiopienne.
A la mi-juin, le Premier ministre kenyan Raila Odinga avait annoncé que ses troupes lanceraient l’offensive finale sur Kismayo avant le mois d’août. La pression monte pour qu’une victoire militaire majeure survienne avant la fin du mandat du gouvernement de transition.
Mais une telle avancée militaire signifie qu’il faut sécuriser les arrières, car les shebabs continuent à tendre des embuscades. Audace Nduwumunsi, commandant adjoint des forces de l’Amisom, reste très prudent sur l’éventualité d’une attaque imminente.
« Prendre Kismayo nécessite une minutieuse préparation de l’opération, explique le militaire. Pour aller attaquer Kismayo, au milieu, il y a d’autres villes qu’il faut nécessairement prendre et sécuriser, et laisser aussi derrière des forces qui facilitent l’octroi des vivres pour les militaires qui seront à Kismayo. Même les routes qui se trouvent dans ce secteur doivent être nécessairement sécurisées. »
La véritable préoccupation concerne moins la victoire militaire que ce qu'il se passera ensuite. Des pourparlers ont lieu sous la houlette de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’Igad Ethiopie-Kenya, et plusieurs groupes somaliens du Bas et Moyen Juba, la milice Ras Qambooni, Azania, Ahlu Sunna Wal Jamaa (ASWJ) notamment. Mais beaucoup reste à faire avant qu’un accord politique tangible soit trouvé.
Source: RFI
Mais une telle avancée militaire signifie qu’il faut sécuriser les arrières, car les shebabs continuent à tendre des embuscades. Audace Nduwumunsi, commandant adjoint des forces de l’Amisom, reste très prudent sur l’éventualité d’une attaque imminente.
« Prendre Kismayo nécessite une minutieuse préparation de l’opération, explique le militaire. Pour aller attaquer Kismayo, au milieu, il y a d’autres villes qu’il faut nécessairement prendre et sécuriser, et laisser aussi derrière des forces qui facilitent l’octroi des vivres pour les militaires qui seront à Kismayo. Même les routes qui se trouvent dans ce secteur doivent être nécessairement sécurisées. »
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