
Une « dernière carte » de jeu qui pourrait engendrer un tournant décisif dans le dossier de l’enrichissement illicite. Il s’agit du décret signé le 13 septembre 2012 par l’ex-chef d’Etat, Me Abdoulaye Wade. Ce décret donnait à son fils Karim Wade, les pleins pouvoirs pour agir légalement pour le compte de l’Etat du Sénégal. Il était habilité, selon « L’Observateur », à nouer des accords de prêts et de crédits avec plusieurs pays amis à l’exclusion des pays occidentaux et du Japon laissés dans l’escarcelle d’Abdoulaye Diop.
Par cette décision présidentielle, le « Pape du Sopi » a mis sa progéniture hors de portée de tout contrôle de l’Autorité de régulation des marchés publics, ajoute le même journal. Toutes les infrastructures importantes entreprises par Karim ont ainsi échappé aux vérificateurs. Ce fut, la voie ouverte, pensent les autorités judiciaires, aux dessous de tables, rétro-commissions, marchés de gré à gré de plusieurs milliards de francs.
L’ex-super ministre sous le règne de son père, Karim Wade, au cours de l’enquête préliminaire, a affirmé agir en toute légalité. Pour l’heure, il doit dans quelques heures (11heures, heure locale) faire face au procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ce vendredi.
L’ex-super ministre sous le règne de son père, Karim Wade, au cours de l’enquête préliminaire, a affirmé agir en toute légalité. Pour l’heure, il doit dans quelques heures (11heures, heure locale) faire face au procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ce vendredi.
Autres articles
-
Kolda : le personnel du Forum Civil à l’école de l’Intelligence Artificielle
-
Migration clandestine : la police interpelle neuf individus à Jaxaay
-
Météo – Alerte de l’ANACIM : orages et fortes chaleurs attendus dans plusieurs régions du Sénégal
-
Justice : Guy Marius Sagna relaxé dans l’affaire qui l’opposait au général Moussa Fall
-
Luxembourg : un demandeur d’asile sénégalais débouté malgré sa revendication LGBT