La fin du commerce d’ivoire a sonné. Malgré l'opposition de la Namibie et du Japon, la motion a été adoptée le jour de la clôture de la conférence qui a duré dix jours et a réuni 9.000 personnes à Honolulu, à Hawaï. Le texte « exhorte les gouvernements des pays concernés par le commerce national d'ivoire à prendre toutes les mesures législatives et réglementaires pour l'arrêter ».
« C'est la première fois qu'un organe international appelle chaque pays dans le monde à mettre un terme aux marchés légaux d'ivoire », salue Andrew Wetzler, du Conseil de défense des ressources naturelles. Et d’ajouter : « C'est une victoire pour les éléphants, qui avec un peu de chance sera réitérée à la fin du mois à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à Johannesburg », en Afrique du Sud.
« C'est la première fois qu'un organe international appelle chaque pays dans le monde à mettre un terme aux marchés légaux d'ivoire », salue Andrew Wetzler, du Conseil de défense des ressources naturelles. Et d’ajouter : « C'est une victoire pour les éléphants, qui avec un peu de chance sera réitérée à la fin du mois à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à Johannesburg », en Afrique du Sud.
Vers la fin du règne des éléphants d’Afrique ?
Pour les défenseurs de la nature, il était grand temps d’adopter de nouvelles mesures, même si celles-ci ne sont en rien contraignantes. Et pour cause : bien que la CITES ait interdit le commerce international d'ivoire d’éléphant en Afrique en 1989, le braconnage se maintient à des niveaux élevés. Selon une étude publiée en ouverture de la conférence internationale, les éléphants africains sont menacés d’extinction.
Ainsi, la population des éléphants vivant dans les savanes d'Afrique a décliné de 30% entre 2007 et 2014, selon le recensement panafricain. L'Angola, le Mozambique et la Tanzanie sont identifiés comme des zones particulièrement touchées par le braconnage. Les populations d'éléphants vivant dans les savanes du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), du nord du Cameroun et du sud-ouest de la Zambie sont menacées d'une « extinction locale ».
Source: Rfi.fr
Pour les défenseurs de la nature, il était grand temps d’adopter de nouvelles mesures, même si celles-ci ne sont en rien contraignantes. Et pour cause : bien que la CITES ait interdit le commerce international d'ivoire d’éléphant en Afrique en 1989, le braconnage se maintient à des niveaux élevés. Selon une étude publiée en ouverture de la conférence internationale, les éléphants africains sont menacés d’extinction.
Ainsi, la population des éléphants vivant dans les savanes d'Afrique a décliné de 30% entre 2007 et 2014, selon le recensement panafricain. L'Angola, le Mozambique et la Tanzanie sont identifiés comme des zones particulièrement touchées par le braconnage. Les populations d'éléphants vivant dans les savanes du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), du nord du Cameroun et du sud-ouest de la Zambie sont menacées d'une « extinction locale ».
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