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Espionnage américain: 35 personnalités politiques ciblées, selon le Guardian

Les dernières révélations du Guardian mettent un peu plus les Etats-Unis dans l'embarras. Selon le quotidien britannique, Washington aurait placé sur écoute téléphOnique trente-cinq dirigeants politiques à travers le monde.La Maison Blanche tente d'éteindre l'incendie tant bien que mal.



L'administration Obama et les républicains n'ont toujours pas trouvé un terrain d'entente concernant le relèvement du plafond de la dette. REUTERS/Kevin Lamarque
L'administration Obama et les républicains n'ont toujours pas trouvé un terrain d'entente concernant le relèvement du plafond de la dette. REUTERS/Kevin Lamarque
Des tensions avec Allemagne et la France, mais aussi avec le Mexique et le Brésil, il ne se passe plus une semaine sans que la Maison Blanche et Barack Obama lui-même soient obligés de faire des excuses, d’éteindre les incendies allumés par les révélations d’Edouard Snowden.
 
Washington gère au cas par cas, et reconnaît, que les Etats-Unis ont organisé des écoutes intensives, comme tous les autres pays. On ne saura pas qui a été la cible de l’espionnage américain, et quand ces écoutes ont été pratiquées, mais l’embarras va croissant, on le perçoit dans la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney :
 
« Il n’est pas question de nier que ces révélation ont causé des tensions dans certaines de nos relations, et ces relations sont très précieuses pour les Etats-Unis, pour le peuple américain, pour notre économie, pour notre sécurité. L’accord de libre-échange est d’une importance vitale pour les Etats-Unis et pour les partenaires avec qui nous travaillons sur ce dossier ».
 
A (RE)LIRE : Espionnage de la NSA: la diplomatie française à l'ONU sur écoute

 
A priori, le pragmatisme a joué et les négociations sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis ne seront pas suspendues. Mais Barack Obama aurait pu se passer de cette affaire qui prend de l’ampleur chaque jour, alors qu’une crise budgétaire a fermé le gouvernement américain pendant deux semaines, que le pays a frôlé le défaut de paiement sur la dette, et que cette crise risque de reprendre en janvier.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 25 Octobre 2013 - 12:19


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