En République démocratique du Congo, l’épidémie de choléra en cours est désormais qualifiée de pire de ces 25 dernières années. L’alerte est lancée par l'Unicef, qui tire la sonnette d’alarme face à une crise sanitaire aux conséquences dramatiques. Selon l’agence onusienne, plus de 64 000 cas de choléra ont été enregistrés depuis le début de l’année, avec près de 1 900 décès. L’Unicef parle d’un drame humain en cours qui nécessite d’urgence six millions de dollars afin de poursuivre efficacement la riposte.
Les enfants paient un lourd tribut dans cette épidémie : ils représentent près d’un quart des cas, soit plus de 14 800 enfants touchés, dont 340 morts.
Dans la capitale Kinshasa, l’un des épisodes les plus tragiques a frappé un foyer collectif où 16 enfants sur 62 ont perdu la vie quelques jours après l’apparition de la maladie.
Dix-sept des vingt-six provinces du pays sont aujourd’hui affectées, précise l'Unicef dans un communiqué. En cause notamment, l’accès extrêmement limité à l’eau potable et aux services d’assainissement.
D’après les dernières données de l'organisation internationale et des autorités, seuls 43 % de la population disposent d'un approvisionnement de base en eau et à peine 15 % d’installations sanitaires élémentaires.
À ces fragilités structurelles s’ajoutent les conflits armés, les déplacements de populations, les inondations, ainsi que l’urbanisation rapide et désorganisée, qui favorisent la propagation de la maladie.
Dans certaines zones comme Kinshasa, le manque de sensibilisation et les retards dans la prise en charge expliquent aussi des taux de mortalité particulièrement élevés.
Face à cette urgence, le gouvernement congolais a lancé un plan multisectoriel d’élimination du choléra pour la période 2023–2027. Il nécessite 192 millions USD, mais ce programme reste largement sous-financé.
Une nouvelle initiative baptisée « Fleuve Congo sans choléra » vise également à renforcer la prévention dans les ports et le long du fleuve, considéré comme l’un des vecteurs.
Les enfants paient un lourd tribut dans cette épidémie : ils représentent près d’un quart des cas, soit plus de 14 800 enfants touchés, dont 340 morts.
Dans la capitale Kinshasa, l’un des épisodes les plus tragiques a frappé un foyer collectif où 16 enfants sur 62 ont perdu la vie quelques jours après l’apparition de la maladie.
Dix-sept des vingt-six provinces du pays sont aujourd’hui affectées, précise l'Unicef dans un communiqué. En cause notamment, l’accès extrêmement limité à l’eau potable et aux services d’assainissement.
D’après les dernières données de l'organisation internationale et des autorités, seuls 43 % de la population disposent d'un approvisionnement de base en eau et à peine 15 % d’installations sanitaires élémentaires.
À ces fragilités structurelles s’ajoutent les conflits armés, les déplacements de populations, les inondations, ainsi que l’urbanisation rapide et désorganisée, qui favorisent la propagation de la maladie.
Dans certaines zones comme Kinshasa, le manque de sensibilisation et les retards dans la prise en charge expliquent aussi des taux de mortalité particulièrement élevés.
Face à cette urgence, le gouvernement congolais a lancé un plan multisectoriel d’élimination du choléra pour la période 2023–2027. Il nécessite 192 millions USD, mais ce programme reste largement sous-financé.
Une nouvelle initiative baptisée « Fleuve Congo sans choléra » vise également à renforcer la prévention dans les ports et le long du fleuve, considéré comme l’un des vecteurs.
Autres articles
-
Tanzanie: journée de mobilisation sous haute tension à l'occasion de la fête de l'indépendance
-
🔴Direct : Le Président Diomaye hué, Sonko rappelle à l'ordre et promet justice aux martyrs ...
-
Gabon: le ministre du tourisme sur la sellette, accusé de détournement de fonds
-
Guinée-Bissau: la commission électorale annonce qu'elle ne publiera pas les résultats des élections
-
Mali : le Jnim diffuse une vidéo des deux journalistes de l'ORTM enlevés il y a un mois et demi




Tanzanie: journée de mobilisation sous haute tension à l'occasion de la fête de l'indépendance


