Au Nord-Kivu, les établissements concernés se trouvent essentiellement à la limite entre le territoire de Walikale et Masisi. Là-bas, les salles de classes sont restées désertes et silencieuses. À cause de l'insécurité, comme l'explique Kaurwa Hilaire Directeur de l'école primaire de Showa dans le Masisi :
« La rentrée chez nous à Showa, on n’en a pas idée. Jusqu’à 85 % de la population est déplacée à Maisi, on ne va pas oser ouvrir les portes là-bas puisqu’il y a encore de l’insécurité. Nous avons peut-être l’idée d’ouvrir les portes ici, dans le Masisi, nous attendons d’abord les autorisations des autorités. »
Au Sud-Kivu, des milliers d'élèves ont également été privés de rentrée, dans le secteur d'Itombwe dans le territoire de Mwenga. Là encore à cause des récents combats entre les rebelles et l'armée soutenue par le Wazalendo.
Elewano Ishimwindulwa Zidane, responsable administratif local, appelle le gouvernement congolais à agir pour l'intérêt de l'éducation des enfants : « Les écoles qui sont touchées par le combat sont nombreuses. Et dans toutes ces écoles-là, qu’elles soient primaires ou secondaires, aucune d’elles ne compte en dessous de 300 élèves. Essayez de multiplier par le nombre d’environ 80 écoles qui n’ont pas ouvert. »
Sur l'ensemble du territoire congolais, plus de 29 millions d’élèves devaient reprendre les cours cette semaine selon les chiffres officiels.
« La rentrée chez nous à Showa, on n’en a pas idée. Jusqu’à 85 % de la population est déplacée à Maisi, on ne va pas oser ouvrir les portes là-bas puisqu’il y a encore de l’insécurité. Nous avons peut-être l’idée d’ouvrir les portes ici, dans le Masisi, nous attendons d’abord les autorisations des autorités. »
Au Sud-Kivu, des milliers d'élèves ont également été privés de rentrée, dans le secteur d'Itombwe dans le territoire de Mwenga. Là encore à cause des récents combats entre les rebelles et l'armée soutenue par le Wazalendo.
Elewano Ishimwindulwa Zidane, responsable administratif local, appelle le gouvernement congolais à agir pour l'intérêt de l'éducation des enfants : « Les écoles qui sont touchées par le combat sont nombreuses. Et dans toutes ces écoles-là, qu’elles soient primaires ou secondaires, aucune d’elles ne compte en dessous de 300 élèves. Essayez de multiplier par le nombre d’environ 80 écoles qui n’ont pas ouvert. »
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