Si Kinshasa ne met plus la mission onusienne sous pression, c’est désormais la rébellion qui limite son action à Goma, dans l'est de la RDC. Une situation jugée inacceptable par le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix. « Des restrictions de liberté de mouvement, des restrictions au titre de la fourniture de ce qui permet à nos collègues de subsister. Ces pressions sont inacceptables. Notre intention, c'est de faire tout ce qui sera possible pour lever ces restrictions ».
À ces blocages s’ajoutent les difficultés financières. Les missions de paix de l’ONU subissent d’importantes coupes budgétaires, notamment sous l’impulsion des États-Unis. Dans ce contexte, la Monusco, dont les moyens devraient être réduits, voit son rôle paradoxalement renforcé par la crise sécuritaire et politique en RDC.
Jean-Pierre Lacroix appelle les États membres à une position claire et cohérente : « Ceux-ci votent des résolutions qui soutiennent la Monusco. La résolution 2773, la dernière en date, contient un langage très proactif sur le rôle que joue et que pourrait jouer la Monusco. Les déclarations adoptées à Washington, en présence des plus hautes autorités américaines, contiennent également des éléments positifs et favorables au rôle de la Monusco et au rôle qu’elle pourrait jouer dans l’avenir, un rôle accru. Nous attendons une cohérence, nous avons ces expressions de soutien à la Monusco, ces expressions doivent être accompagnées d’un soutien financier compatible avec ces expressions de soutien politique ».
Concernant le processus de paix, le haut responsable onusien des opérations de maintien de la paix a averti contre le risque d’un enlisement et a insisté sur la nécessité de résultats concrets sur le terrain.
À ces blocages s’ajoutent les difficultés financières. Les missions de paix de l’ONU subissent d’importantes coupes budgétaires, notamment sous l’impulsion des États-Unis. Dans ce contexte, la Monusco, dont les moyens devraient être réduits, voit son rôle paradoxalement renforcé par la crise sécuritaire et politique en RDC.
Jean-Pierre Lacroix appelle les États membres à une position claire et cohérente : « Ceux-ci votent des résolutions qui soutiennent la Monusco. La résolution 2773, la dernière en date, contient un langage très proactif sur le rôle que joue et que pourrait jouer la Monusco. Les déclarations adoptées à Washington, en présence des plus hautes autorités américaines, contiennent également des éléments positifs et favorables au rôle de la Monusco et au rôle qu’elle pourrait jouer dans l’avenir, un rôle accru. Nous attendons une cohérence, nous avons ces expressions de soutien à la Monusco, ces expressions doivent être accompagnées d’un soutien financier compatible avec ces expressions de soutien politique ».
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