L’administration a du mal à gérer la surenchère de mesures imposées par les Etats, dans un contexte de psychose Ebola, entretenue par les élus. Les militaires rentrant de mission en Afrique de l’Ouest passeront donc trois semaines dans un sas de contrôle. Le Pentagone n’emploie pas le mot de quarantaine, mais c’est bel et bien ce qui vient d’être mis en place.
L’infirmière qui rentrait de Sierra Leone a quant à elle pu quitter l’hôpital où elle avait été placée depuis quelques jours. Nous sommes aux Etats-Unis. L’intervention de son avocat, et la menace d’un procès ont fait fléchir le gouverneur républicain Christie. Les juristes s’interrogent sur la constitutionnalité des quarantaines, la Maison Blanche appelle au calme et au respect des travailleurs de santé, et les médecins et infirmières demandent qui va payer leurs salaires, s’ils ne sont pas en mesure de travailler pendant trois semaines, après une mission en Afrique.
Les gouverneurs, à qui revient la responsabilité de prendre les décisions pour leur Etat, sont sur les dents. Et dans la terreur de ne pas en faire assez, font monter les enchères du principe de précaution, au mépris, expliquent les spécialistes, de toute réalité scientifique.
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