
Pour Lloyd Austin, le chef du Pentagone, le ballon chinois tentait d'observer des « sites stratégiques » aux États-Unis lorsqu'il a été repéré le jeudi 2 février. Il volait à très haute altitude au-dessus de l'État américain du Montana et notamment au-dessus d'un site de silos de missiles nucléaires.
L'armée américaine a pu retracer le parcours du ballon, qui a survolé le pays une première fois en Alaska le samedi 28 janvier. Puis il a été observé au-dessus du Canada le lundi 30 janvier, avant rentrer de nouveau dans le ciel des États-Unis au niveau de l'Idaho, mardi 31 janvier. L'aérostat était donc très surveillé. Restait à déterminer le moment et le lieu pour l'abattre. Cela s'est passé au large de l'État de Caroline du Sud à 11 km de la côte. Au-dessus de la mer donc et dans les eaux américaines. Le ministère américain de la Défense explique avoir voulu écarter tout risque pour les populations au sol.
Le trafic aérien civil avait été préalablement suspendu dans trois aéroports dans les États de Caroline du Nord et du Sud par mesure « de sécurité nationale ». C'est un avion de chasse furtif Lockheed Martin F-22 Raptor qui a été chargé de détruire en vol le ballon chinois qui se trouvait alors à 18 km d'altitude. Immédiatement a commencé une autre opération délicate : celle visant à récupérer en mer les débris de l'appareil abattu. Et ce afin de déterminer quels équipements il transportait, mais également quel type et quantité d'informations il a pu collecter.
Des « ballons de surveillance chinois ont transité brièvement au-dessus des États-Unis au moins trois fois durant l'administration précédente et une fois au début de cette administration, de ce que nous savons, mais jamais aussi longtemps », a précisé samedi un haut responsable américain. De son côté, « la Chine exprime son fort mécontentement et proteste contre l'utilisation de la force par les États-Unis », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant qu'il se « réservait le droit » de répliquer. Selon ce communiqué, Pékin estime que Washington a « réagi de manière clairement excessive » et a « violé gravement les pratiques internationales », selon la même source.
L'armée américaine a pu retracer le parcours du ballon, qui a survolé le pays une première fois en Alaska le samedi 28 janvier. Puis il a été observé au-dessus du Canada le lundi 30 janvier, avant rentrer de nouveau dans le ciel des États-Unis au niveau de l'Idaho, mardi 31 janvier. L'aérostat était donc très surveillé. Restait à déterminer le moment et le lieu pour l'abattre. Cela s'est passé au large de l'État de Caroline du Sud à 11 km de la côte. Au-dessus de la mer donc et dans les eaux américaines. Le ministère américain de la Défense explique avoir voulu écarter tout risque pour les populations au sol.
Le trafic aérien civil avait été préalablement suspendu dans trois aéroports dans les États de Caroline du Nord et du Sud par mesure « de sécurité nationale ». C'est un avion de chasse furtif Lockheed Martin F-22 Raptor qui a été chargé de détruire en vol le ballon chinois qui se trouvait alors à 18 km d'altitude. Immédiatement a commencé une autre opération délicate : celle visant à récupérer en mer les débris de l'appareil abattu. Et ce afin de déterminer quels équipements il transportait, mais également quel type et quantité d'informations il a pu collecter.
Des « ballons de surveillance chinois ont transité brièvement au-dessus des États-Unis au moins trois fois durant l'administration précédente et une fois au début de cette administration, de ce que nous savons, mais jamais aussi longtemps », a précisé samedi un haut responsable américain. De son côté, « la Chine exprime son fort mécontentement et proteste contre l'utilisation de la force par les États-Unis », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant qu'il se « réservait le droit » de répliquer. Selon ce communiqué, Pékin estime que Washington a « réagi de manière clairement excessive » et a « violé gravement les pratiques internationales », selon la même source.
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