
Plusieurs centaines d’américains ont manifesté samedi 18 avril dans le New Hampshire, le Maryland et le Texas, pour réclamer la levée des mesures de confinement.
Ils étaient environ 400 à manifester, à pied ou depuis leur voiture, devant le Parlement de Concord, capitale du petit Etat du New Hampshire (1,3 million d'habitants), relativement épargné par l'épidémie avec 1 287 cas confirmés et 37 morts du coronavirus vendredi. Le gouverneur républicain Chris Sununu y a ordonné un confinement au moins jusqu'au 4 mai.
>> A lire : Covid-19 : aux États-Unis, les nouvelles inscriptions au chômage en léger recul
"Les chiffres mentent", ou "Rouvrez le N.H.", disaient certaines pancartes brandies par les manifestants, au milieu de drapeaux américains. Parmi eux figuraient des hommes en cagoules et armés, a constaté l'AFP.
A Annapolis, capitale du Maryland, les manifestants restaient en voiture, et l'AFP en a vu environ 200 défiler devant le Parlement local. "La pauvreté tue aussi", disait une pancarte, "je n'obéirai pas à des décrets illégaux", disait une autre.
A Austin, capitale du Texas, Etat le plus peuplé après la Californie, ils étaient environ 250, armés de pancarte dénonçant notamment "l'effondrement économique" précipité par la mise à l'arrêt de toutes les activités non "essentielles", qui a fait exploser le nombre de chômeurs et fait perdre à beaucoup tout revenu.
Appel à "libérer" des Etats démocrates
Vendredi, Donald Trump, qui ne cache pas sa hâte de "rouvrir" l'économie du pays tout en laissant les gouverneurs de chaque Etat décider quand et comment lever les restrictions, avait appelé à "libérer" du confinement trois Etats gérés par des gouverneurs démocrates - Michigan, Minnesota et Virginie.
Selon Corentin Sellin, historien spécialiste des Etats-Unis, les tweets de Donald Trump ont été publiés "concomitamment de la diffusion sur [la chaîne conservatrice] FoxNews de séquences sur [d]es manifestants patriotiques" réclamant la fin du confinement.
"Trump ne s'adresse pas dans les tweets aux gouverneurs démocrates, ce qui aurait pu passer pour une injonction politique circonstancielle. Non. Quelques heures avant les manifestations, il appelle à 'libérer' les Etats et rejoint un mouvement de rébellion locale", ajoute l'historien dans une série de tweets.
Ils étaient environ 400 à manifester, à pied ou depuis leur voiture, devant le Parlement de Concord, capitale du petit Etat du New Hampshire (1,3 million d'habitants), relativement épargné par l'épidémie avec 1 287 cas confirmés et 37 morts du coronavirus vendredi. Le gouverneur républicain Chris Sununu y a ordonné un confinement au moins jusqu'au 4 mai.
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"Les chiffres mentent", ou "Rouvrez le N.H.", disaient certaines pancartes brandies par les manifestants, au milieu de drapeaux américains. Parmi eux figuraient des hommes en cagoules et armés, a constaté l'AFP.
A Annapolis, capitale du Maryland, les manifestants restaient en voiture, et l'AFP en a vu environ 200 défiler devant le Parlement local. "La pauvreté tue aussi", disait une pancarte, "je n'obéirai pas à des décrets illégaux", disait une autre.
A Austin, capitale du Texas, Etat le plus peuplé après la Californie, ils étaient environ 250, armés de pancarte dénonçant notamment "l'effondrement économique" précipité par la mise à l'arrêt de toutes les activités non "essentielles", qui a fait exploser le nombre de chômeurs et fait perdre à beaucoup tout revenu.
Appel à "libérer" des Etats démocrates
Vendredi, Donald Trump, qui ne cache pas sa hâte de "rouvrir" l'économie du pays tout en laissant les gouverneurs de chaque Etat décider quand et comment lever les restrictions, avait appelé à "libérer" du confinement trois Etats gérés par des gouverneurs démocrates - Michigan, Minnesota et Virginie.
Selon Corentin Sellin, historien spécialiste des Etats-Unis, les tweets de Donald Trump ont été publiés "concomitamment de la diffusion sur [la chaîne conservatrice] FoxNews de séquences sur [d]es manifestants patriotiques" réclamant la fin du confinement.
"Trump ne s'adresse pas dans les tweets aux gouverneurs démocrates, ce qui aurait pu passer pour une injonction politique circonstancielle. Non. Quelques heures avant les manifestations, il appelle à 'libérer' les Etats et rejoint un mouvement de rébellion locale", ajoute l'historien dans une série de tweets.
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