La présence dans ce temple du savoir est senti dés l’entrée de la petite porte de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), qui se trouve derrière la Bibliothèque Universitaire (BU) précisément en face du canal 4 vers le lycée mixte Maurice de la Fosse. Cela apparaît à travers des étudiants qui y circulent avec leurs sacs sur le dos ou des cahiers, des classeurs, des livres en mains pour se diriger vers tous les coins dans le but de trouver une place calme pour leurs révisions.
En avançant à l’intérieur de l’UCAD, vers le sud sur la gauche juste à coté du cafeteria de la BU, se trouve un jardin nommé «le jardin botanique de la Faculté des Sciences et Techniques (FST)». Ce lieu est caractérisé par la présence de quelques singes et d’animaux comme des rats, des crapauds, des insectes entre autres. C’est le lieu de rendez-vous d’un nombre important d’étudiants pour apprendre leurs cours. Certains sont assis au moment ou d’autres font des va- et- vient dans cet espace touffus. Des arbres, des herbes, de petite bouts de papiers et différents sortes de sables font partis du décor.
Etudiante à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH), Fatou Ndiaye est trouvée sur les lieux entrain de réviser ses leçons. Elle est de teint noir, une taille moyenne et un regard plein de politesse. Elle porte des chaussures de type basquets, une jupe en jean et une chemise de couleur rose. A voix basse, elle récitait ses leçons avec une mine grave et plongée dans une grande concentration qui se lisait sur son visage. Elle confie que « les études sont difficiles mais nous nous accrochons pour y réussir parce que c’est ce que nous savons faire». Avant d’ajouter que tous les grands intellectuels sont passés par cette épreuve avant d’avoir le savoir.
L’étudiant Kefing Touré inscrit en troisième année de licence d’anglais à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) se plaint des conditions d’études au sein de cette université. «En ces moments nous sommes vraiment fatigués surtout avec les œuvres inscrits au programme de la licence d’anglais » a-t-il martelé. A son avis cela va au-delà du normal « il faut le reconnaître bien que nous soyons des étudiant je trouve que les œuvres au programme sont nombreux pour nous».
Chacun de ces étudiants cherche une place calme pour réviser. C’est dans ce cadre que nous avons trouvé l’étudiant Mouhamadou Diop derrière le bâtiment de la francophonie vers la corniche Ouest. Ici à part quelques passants et les voitures qu’on entend de loin rien ne le dérange.
Occasion pour lui de déplorer le peu de temps qui leur est accordé pour les révisions «la faculté nous a accordé juste deux semaine du 12 au 28 juin pour apprendre nos leçons». Celui qui vient dans cette institution durant la première année se perd car le système diffère complètement de celui du collège et du lycée a t-il fait comprendre. Il a expliqué que par exemple au lycée si un étudiant ne comprend pas une partie du cours il a la possibilité de poser directement des questions à son professeur. « Tandis qu’ici ce n’est pas le cas » déplore t-il. Son constat est que «ceci a une répercussion sur nos révisions de fin d’année car nous travaillons tous les jours pour arriver à apprendre le maximum possible sur nos leçons».
En fin Ibrahima Omar est un étudiant comorien en cinquième année de médecine qui part réviser dans les amphithéâtres chaque jour. Ce dernier a fait savoir que «l’ancienneté n’a rien à voir des examens ». A son avis «même si quelqu’un faisait l’examen plus de cent fois les difficultés resteront les mêmes». Il a affirmé que c’est un travail qui nécessite une grande concentration car c’est le cerveau qui est utilisé. En plus M. Ibrahim a tenté de faire comprendre que l’étudiant a toujours le trac au moment des épreuves car ne sachant pas sur quoi porte le sujet d’examen.
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