Cinq heures, c'est le temps qu'aura duré la première audience publique de la session de la cour criminelle. Une session qui va examiner pendant un mois plusieurs affaires. Mais celle des explosions de mars 2012 est sans nul doute la principale.
Vingt-trois militaires et policiers inculpés ont comparu, tout comme cinq civil. Deux autres civils ont manqué à l'appel. Ils n'étaient pas informés de la tenue du procès, selon leur avocat.
Le greffier en chef de la cour a notifié à chaque accusé les charges retenues contre lui. Dans l'acte d'accusation, il a relevé que l'incendie à l'origine des explosions de Mpila n'était pas dû à un court-circuit. Une thèse soutenue par les autorités juste après le drame.
Pour le greffier en chef, le feu aurait été mis volontairement par Blood Kakome Kouvack, un caporal-chef des forces armées congolaises. Ce principal accusé, jadis déporté dans une prison du nord où son avocat n'a pas pu le joindre.
Toutes les parties prenante au procès souhaitent qu'il se déroule en toute impartialité. Organisé sous haute surveillance policière, la première audience de l'affaire des explosions s'est déroulée sans incident.
Source: RFI
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