«On ne sait pas, on ne comprend pas », déclarait une source diplomatique, hier, lundi 8 juin. Malgré l'expulsion de la représentante de l'Union Européenne (UE) en Gambie, Bruxelles et Banjul n'ont cependant pas coupé tout dialogue, selon cette source : « il y a des discussions en cours au plus haut niveau pour connaitre les motifs de l'expulsion. A ce stade, pour nous, cette expulsion n'est pas justifiée et dans tous les cas, nous soutenons notre chargée d'affaire en Gambie». Yahya Jammeh signe régulièrement des sorties au vitriol contre les positions européennes et il faut savoir que les motifs de désaccord ne manquent pas : peine de mort, torture, détentions arbitraires, liberté de la presse ou encore droits des homosexuels. Autant de sujets vécus par l'homme fort de Banjul comme des atteintes à la souveraineté nationale, des attitudes « néo-colonialistes », renseigne RFI.
La source de préciser que l’UE qui est l'un des principaux partenaires économiques de la Gambie, fait savoir que si Yahya Jammeh ne revient pas sur sa décision, si un accord n'est pas trouvé avec Bruxelles, il pourrait y avoir des répercussions sur les relations entre les deux capitales. Autrement dit : l'expulsion de la diplomate européenne pourrait ne pas être sans conséquences...
La source de préciser que l’UE qui est l'un des principaux partenaires économiques de la Gambie, fait savoir que si Yahya Jammeh ne revient pas sur sa décision, si un accord n'est pas trouvé avec Bruxelles, il pourrait y avoir des répercussions sur les relations entre les deux capitales. Autrement dit : l'expulsion de la diplomate européenne pourrait ne pas être sans conséquences...
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