La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits Humains (COSEDDH) constate « avec indignation que le régime du président Macky Sall excelle dans les mesures répétitives d'expulsion du territoire national sénégalais en violation des lois et règlements et des conventions internationales ».
Le ministre de l'intérieur du Sénégal a signé, le 5 septembre 2017, un arrêté d'expulsion à l'encontre du franco-béninois Kémi SEBA de son vrai nom Stélio Gilles Robert Capo Chichi, président de l'ONG Urgences Panafricaines. La décision d’expulsion s'appuie sur le fait que la présence de Kemi SEBA au Sénégal constitue « une menace grave pour l’ordre public », s’indignent Seydi Gassama et Cie.
Pis, selon eux, « les délais de recours qu'offre la loi n'ont pas été respectés, au-delà du fait que Kemi SEBA était dans une procédure judiciaire en cours ».
La COSEDDH qui rappelle que le Sénégal a toujours été une terre d'accueil pour la liberté d'opinion et d'expression des africains notamment des défenseurs des droits humains, des intellectuels et des hommes politiques de tous bords, de déplorer que « toutes les expulsions ont eu pour motifs « des menaces de troubles à l’ordre public », en rappelant les cas de Koukoi Samba Sanyang en Avril 2013, Makaila Nguebla en mai 2013 et Cheikh Sidiya Bayo en janvier 2015.
La COSEDDH qui condamne « ce choix frileux du régime d’expulser à toute occasion des citoyens africains au moment où l'on parle de plus en plus d'intégration africaine et de libre circulation des personnes en Afrique de l'ouest », invite l'Etat du Sénégal à restaurer la réputation du Sénégal en tant que terre d'asile et de respect de la liberté d'opinion et d'expression.
Dans un document signé par son président, Seydi Gassama, son vice-président, Sadikh Niasse et son directeur exécutif, Oumar Diallo, la COSEDDH entend mener « une campagne d'information et de sensibilisation contre les atteintes récurrentes des droits et libertés au Sénégal » en soutenant que « la liberté d’expression est un pilier de la démocratie et de l’Etat de droit et elle s’applique à tous y compris aux étrangers vivant au Sénégal ».
« Le Sénégal doit retrouver sa réputation de terre d'accueil et de respect de la liberté d'opinion et d'expression pour tous y compris les frères et sœurs africains », tranchent-ils.
La Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) est une plateforme de coordination du travail des organisations de défense des droits humains et de protection des défenseurs et lanceurs d'alerte au Sénégal.
Le ministre de l'intérieur du Sénégal a signé, le 5 septembre 2017, un arrêté d'expulsion à l'encontre du franco-béninois Kémi SEBA de son vrai nom Stélio Gilles Robert Capo Chichi, président de l'ONG Urgences Panafricaines. La décision d’expulsion s'appuie sur le fait que la présence de Kemi SEBA au Sénégal constitue « une menace grave pour l’ordre public », s’indignent Seydi Gassama et Cie.
Pis, selon eux, « les délais de recours qu'offre la loi n'ont pas été respectés, au-delà du fait que Kemi SEBA était dans une procédure judiciaire en cours ».
La COSEDDH qui rappelle que le Sénégal a toujours été une terre d'accueil pour la liberté d'opinion et d'expression des africains notamment des défenseurs des droits humains, des intellectuels et des hommes politiques de tous bords, de déplorer que « toutes les expulsions ont eu pour motifs « des menaces de troubles à l’ordre public », en rappelant les cas de Koukoi Samba Sanyang en Avril 2013, Makaila Nguebla en mai 2013 et Cheikh Sidiya Bayo en janvier 2015.
La COSEDDH qui condamne « ce choix frileux du régime d’expulser à toute occasion des citoyens africains au moment où l'on parle de plus en plus d'intégration africaine et de libre circulation des personnes en Afrique de l'ouest », invite l'Etat du Sénégal à restaurer la réputation du Sénégal en tant que terre d'asile et de respect de la liberté d'opinion et d'expression.
Dans un document signé par son président, Seydi Gassama, son vice-président, Sadikh Niasse et son directeur exécutif, Oumar Diallo, la COSEDDH entend mener « une campagne d'information et de sensibilisation contre les atteintes récurrentes des droits et libertés au Sénégal » en soutenant que « la liberté d’expression est un pilier de la démocratie et de l’Etat de droit et elle s’applique à tous y compris aux étrangers vivant au Sénégal ».
« Le Sénégal doit retrouver sa réputation de terre d'accueil et de respect de la liberté d'opinion et d'expression pour tous y compris les frères et sœurs africains », tranchent-ils.
La Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) est une plateforme de coordination du travail des organisations de défense des droits humains et de protection des défenseurs et lanceurs d'alerte au Sénégal.
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