
L’un de ses avocats, Me El Hadji Diouf a expliqué cette attitude par le fait que Habré ne reconnait pas cette juridiction spéciale. Selon lui, «on parle de Chambres Africaines Extraordinaires alors qu’il n’y a aucun juge non Sénégalais. Hissène Habré a fait la confidence : «je remets tout entre tout entre les mains de Dieu. J’ai la conscience tranquille».
Les avocats de l’ex-président Tchadien ont prévu une conférence de presse ce mercredi après midi à partir de 16h dans un restaurant de la place pour s’expliquer sur la tournure de l’affaire Habré.
Hissène Habré vit en exil à Dakar depuis 1990, l'année de sa chute du pouvoir. L'ancien président tchadien avait été arrêté dimanche et placé en garde à vue à la demande du parquet du tribunal spécial. Après quarante-huit heures, il a été présenté à la commission d’instruction qui lui a notifié son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. Après un bref passage à Reubeuss, Habré est transféré au Pavillon spécial de l’hopital Aristide Le Dantec.
Une "commission d'’enquête sur les crimes et détournements" commis pendant les années Habré, créée après sa chute par le gouvernement tchadien, a estimé à plus de 40 000, dont 4 000 identifiées, le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées au cours de ses huit ans de présidence.
Les avocats de l’ex-président Tchadien ont prévu une conférence de presse ce mercredi après midi à partir de 16h dans un restaurant de la place pour s’expliquer sur la tournure de l’affaire Habré.
Hissène Habré vit en exil à Dakar depuis 1990, l'année de sa chute du pouvoir. L'ancien président tchadien avait été arrêté dimanche et placé en garde à vue à la demande du parquet du tribunal spécial. Après quarante-huit heures, il a été présenté à la commission d’instruction qui lui a notifié son inculpation et son placement sous mandat de dépôt. Après un bref passage à Reubeuss, Habré est transféré au Pavillon spécial de l’hopital Aristide Le Dantec.
Une "commission d'’enquête sur les crimes et détournements" commis pendant les années Habré, créée après sa chute par le gouvernement tchadien, a estimé à plus de 40 000, dont 4 000 identifiées, le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées au cours de ses huit ans de présidence.
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