L’Afrique est un continent composé à plus de 50 % par des jeunes. Mais 75 millions des jeunes n’y ont pas un emploi durable. Et « si la tendance du chômage n’est pas inversée, elle pourrait aboutir à la destruction du tissu économique », a conclu Professeur Abdoulaye Dia, secrétaire exécutif de l’agence panafricaine de la grande muraille verte. Ce triste constat a poussé les membres du Groupe d’Amis de la Francophonie (GAF) à s’interroger sur le thème : quelle Afrique pour ses jeunes ? Comment développer les ressources naturelles du continent ? Partage d’expériences francophones.
Les potentialités du continent (ressources minières, énergétiques et stratégiques) ont été passées en revue et ont permis de relever le paradoxe Africain. En effet, l’Afrique est le continent le plus riche par ses ressources naturelles et par sa jeunesse, mais, elle est pauvre par sa faible participation à l’économie mondiale. Pour Abdoulatif Coulibaly, porte parole du gouvernement, qui présidait la rencontre: « Le sujet revêt une signification particulière, car il concerne l’écrasante majorité de la population et le développement durable qui crée les conditions d’une juste repartions des ressources naturelles. Le thème questionne la gouvernance mise en place par les dirigeants depuis les indépendances jusqu'à nos jours. Et cette gouvernance n’est pas des meilleurs. Le pays ne gagne même pas plus de 2 % des richesses produites par les ressources naturelles ».
Le Président du GAF, son Excellence Monsieur Nicolas Fataki Lungele qui évoque la pertinence de ce choix en ce qu’il « permet de passer en revue un certain nombre de questions qui préoccupent nos pays", pose "la nécessité de trouver des moyens efficaces et efficients pour l’utilisation des ressources naturelles ». Cela va aussi permettre de faire face aux caractères épuisables et vulnérables des ressources naturelles.
La question de la formation des jeunes n’étant pas aussi du reste, Saliou Ndiaye, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), pense qu’il faut conformer les curricula des formations pour l’exploitation durable des ressources naturelles. « C’est ainsi que l’Institut des sciences des l’environnement (Ise) dispense des enseignements relatifs à l’environnement. La problématique de l’usage des énergies renouvelables dans nos pays suscite de l’espoir, mais il faut les améliorer pour prendre en charge la demande de l’humanité », selon lui.
Le représentant de l’OIF, Madame Muriel Berset Kohen s’est soucié pour sa part du fait que les énergies renouvelables ont un coût financier et technique. « Il faut de la volonté politique pour réduire l’usage des énergies fossiles. Et la qualité des formations n’est pas au rendez-vous pour servir les économies » dit-elle. Avant que le président du Gaf revienne à la charge pour faire remarquer que « les ressources naturelles peuvent donner les moyens financiers pour encadrer notre jeunesse. N’oublions pas comment ont débuté les événements du printemps arabes : c’est parce que les jeunes en avaient marre. Elle est souvent victime de mal gouvernance ».
Les potentialités du continent (ressources minières, énergétiques et stratégiques) ont été passées en revue et ont permis de relever le paradoxe Africain. En effet, l’Afrique est le continent le plus riche par ses ressources naturelles et par sa jeunesse, mais, elle est pauvre par sa faible participation à l’économie mondiale. Pour Abdoulatif Coulibaly, porte parole du gouvernement, qui présidait la rencontre: « Le sujet revêt une signification particulière, car il concerne l’écrasante majorité de la population et le développement durable qui crée les conditions d’une juste repartions des ressources naturelles. Le thème questionne la gouvernance mise en place par les dirigeants depuis les indépendances jusqu'à nos jours. Et cette gouvernance n’est pas des meilleurs. Le pays ne gagne même pas plus de 2 % des richesses produites par les ressources naturelles ».
Le Président du GAF, son Excellence Monsieur Nicolas Fataki Lungele qui évoque la pertinence de ce choix en ce qu’il « permet de passer en revue un certain nombre de questions qui préoccupent nos pays", pose "la nécessité de trouver des moyens efficaces et efficients pour l’utilisation des ressources naturelles ». Cela va aussi permettre de faire face aux caractères épuisables et vulnérables des ressources naturelles.
La question de la formation des jeunes n’étant pas aussi du reste, Saliou Ndiaye, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), pense qu’il faut conformer les curricula des formations pour l’exploitation durable des ressources naturelles. « C’est ainsi que l’Institut des sciences des l’environnement (Ise) dispense des enseignements relatifs à l’environnement. La problématique de l’usage des énergies renouvelables dans nos pays suscite de l’espoir, mais il faut les améliorer pour prendre en charge la demande de l’humanité », selon lui.
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