Le Secrétaire général (Sg) du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Sames/Cucms), donne les raisons du faible taux de réussite, 14,94%, enregistré au premier tour du Baccalauréat (Bac) 2019. Saourou Sène pointe un doigt accusateur sur les services de l'Etat du Sénégal qui, selon lui, ont « réduit drastiquement le nombre de correcteurs ».
« S’il se trouve qu’on a convoqué des moins diplômés pour payer moins d’argent, là il y a un problème », avance l'enseignant. Selon lui, c'est parce qu'on « a drastiquement réduit le nombre de correcteurs alors que le nombre des élèves candidats augmente ». Pire, fulmine-t-il, « comment voulez-vous demander à un professeur d’histoire et de géographie de corriger 600 copies en une semaine, y a un problème ».
À en croire le syndicaliste, les élèves candidats sont le plus naturellement du monde lésés. Parce que souligne-t-il, « dès que vous diminuez le nombre de correcteurs, vous leur mettez une pression supplémentaire. Et, en plus de cela, non seulement vous réduisez le nombre de correcteurs, mais, même le nombre de jours pour corriger est réduit pour donner très rapidement les résultats. Tout ça joue », peste-t-il.
Invoquant implicitement la responsabilité des services de l’Etat, Saourou Sène prévient sur Sud Fm que : « Si on veut encore faire des économies sur le Bac, sur les examens, ça va être encore la catastrophe, et cela, nous ne pouvons plus l’accepter ».
« S’il se trouve qu’on a convoqué des moins diplômés pour payer moins d’argent, là il y a un problème », avance l'enseignant. Selon lui, c'est parce qu'on « a drastiquement réduit le nombre de correcteurs alors que le nombre des élèves candidats augmente ». Pire, fulmine-t-il, « comment voulez-vous demander à un professeur d’histoire et de géographie de corriger 600 copies en une semaine, y a un problème ».
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