
Après avoir échoué à prendre le pouvoir par les armes en janvier, à la tête de la rébellion de la CPC, François Bozizé avait reculé devant la contre-offensive des forces armées centrafricaines et de leurs alliés russe et rwandais. Depuis il se faisait discret, tantôt dans le nord de la Centrafrique, tantôt au sud du Tchad. Il se trouve aujourd'hui à Ndjamena, la capitale tchadienne, tout comme d'autres chefs rebelles. C'est ce que confirme le gouvernement tchadien, en exclusivité à RFI.
D'après nos informations, François Bozizé vit à Ndjamena dans une villa. Il est accompagné de quelques éléments de sa garde rapprochée, précise un membre de son entourage. Il a quitté le sud du Tchad pour la capitale fin juin, début juillet selon cette même source. Il y attendrait, selon lui, les avancées du processus de médiation initié par l'Angola et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs.
Ndjamena précise que les autorités de Bangui ont été informées de cette démarche. Car si l'ex-président est actuellement au Tchad, c'est bien à la demande de l'Angola, précise le gouvernement tchadien. Et ceci au même titre que d'autres chefs rebelles de la coalition armée CPC. Certains se trouvent dans le sud du pays à Moundou, d'autres à Ndjamena. C'est le cas, par exemple, de Maxime Mokom, un des leaders anti-balaka, Al-Khatim à la tête du MPC ou encore le général Bobo des 3R.
La CPC, coordonnée par François Bozizé, a tenté de renverser les autorités centrafricaines le 13 janvier dernier. Une procédure a été ouverte par le parquet de Bangui le 4 janvier, notamment pour atteinte à la sûreté de l'État.
D'après nos informations, François Bozizé vit à Ndjamena dans une villa. Il est accompagné de quelques éléments de sa garde rapprochée, précise un membre de son entourage. Il a quitté le sud du Tchad pour la capitale fin juin, début juillet selon cette même source. Il y attendrait, selon lui, les avancées du processus de médiation initié par l'Angola et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs.
Ndjamena précise que les autorités de Bangui ont été informées de cette démarche. Car si l'ex-président est actuellement au Tchad, c'est bien à la demande de l'Angola, précise le gouvernement tchadien. Et ceci au même titre que d'autres chefs rebelles de la coalition armée CPC. Certains se trouvent dans le sud du pays à Moundou, d'autres à Ndjamena. C'est le cas, par exemple, de Maxime Mokom, un des leaders anti-balaka, Al-Khatim à la tête du MPC ou encore le général Bobo des 3R.
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