Il devait voir Paris version petits fours et champagne au printemps dernier en tant que président de la commission d'évaluation des Jeux Olympiques 2024. Frankie Fredericks a finalement vu Paris côté sandwiches et eau minérale. L'ancien sprinteur, quatre fois médaillé d'argent aux JO sur 100m et 200m, a été longuement entendu jeudi après-midi par le juge Renaud Van Ruymbeke dans les locaux du Pôle national financier.
En mars dernier, Le Monde avait révélé (grâce à l'analyse des documents mis à jour par l'affaire des Panama Papers) que l'ancien sprinteur avait touché 299 300 dollars via sa société offshore, Yemi Limited, en octobre 2009, le jour-même de l'élection de Rio comme ville hôte des Jeux 2016. Une somme versée par la Pamodzi Consulting de l'incontournable Papa Massata Diack. Fredericks, qui n'était pas encore membre du CIO (le Comité international olympique), officiait ce jour-là comme scrutateur, c'est-à-dire qu'il était chargé de surveiller le bon déroulement du scrutin.
« Ce paiement n'a rien à voir avec les J.O. »
Dès la révélation de la transaction, le Namibien avait démissionné de la commission d'évaluation, le 7 mars dernier, et avait aussi été remplacé au sein du groupe de travail de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sur la réintégration de la Russie. Frankie Fredericks, qui est cependant resté membre du CIO, s'est défendu dans la presse. « Ce paiement n'a rien à voir avec les J.O. », a-t-il affirmé en évoquant le règlement d'un travail effectué à partir de 2007 et de services rendus à l'IAAF et aux Championnats d'Afrique d'athlétisme. Mais l'identité du commanditaire laisse planer d'énormes doutes.
Papa Massata Diack, le fils de Lamine Diack, l'ancien président de l'IAAF, est l'objet d'un mandat d'arrêt international et trempe déjà dans plusieurs affaires de corruption dans le sport. Convoqué à un interrogatoire de première comparution par le juge Van Ruymbeke, qui dirige les différentes enquêtes sur la corruption autour des attributions d'événements sportifs, Frankie Fredericks est venu à Paris de son plein gré. Mais selon une source proche du dossier, c'est mis en examen pour les chefs de corruption et de blanchiment que l'étoile montante du CIO est sortie du bureau du magistrat.
En mars dernier, Le Monde avait révélé (grâce à l'analyse des documents mis à jour par l'affaire des Panama Papers) que l'ancien sprinteur avait touché 299 300 dollars via sa société offshore, Yemi Limited, en octobre 2009, le jour-même de l'élection de Rio comme ville hôte des Jeux 2016. Une somme versée par la Pamodzi Consulting de l'incontournable Papa Massata Diack. Fredericks, qui n'était pas encore membre du CIO (le Comité international olympique), officiait ce jour-là comme scrutateur, c'est-à-dire qu'il était chargé de surveiller le bon déroulement du scrutin.
« Ce paiement n'a rien à voir avec les J.O. »
Dès la révélation de la transaction, le Namibien avait démissionné de la commission d'évaluation, le 7 mars dernier, et avait aussi été remplacé au sein du groupe de travail de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sur la réintégration de la Russie. Frankie Fredericks, qui est cependant resté membre du CIO, s'est défendu dans la presse. « Ce paiement n'a rien à voir avec les J.O. », a-t-il affirmé en évoquant le règlement d'un travail effectué à partir de 2007 et de services rendus à l'IAAF et aux Championnats d'Afrique d'athlétisme. Mais l'identité du commanditaire laisse planer d'énormes doutes.
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