Le président américain s'était montré très ému vendredi 14 décembre lors de sa brève allocution après la fusillade qui avait coûté la vie à 26 personnes dont vingt jeunes enfants dans l'école primaire de Sandy Hook à Newtown dans le Connecticut. Même émotion ce dimanche soir lorsque Barack Obama a égrené les noms des enfants tués.
Barack Obama a aussi promis, rapporte notre envoyé spécial à Newtown, Raphaël Reynes, d'engager dans les prochaines semaines tous les pouvoirs que lui confère son mandat pour engager le Congrès à agir contre cette violence.
« Notre seule et unique responsabilité, affirme le président américain, c'est de nous assurer du bien-être et de la sécurité de nos enfants et à la question 'nous acquittons-nous de cette responsabilité ?', nous devons reconnaître que la réponse est non. Il faut que cela change », a martelé Barack Obama.
Mais Barack Obama n'est pas allé plus loin. Il n'a pas précisé de quelle manière la société américaine devait changer. Il n'a pas non plus évoqué une éventuelle réforme de la loi sur les armes. Il n'a d'ailleurs pas prononcé une seule fois le mot « armes » au cours des dix-huit minutes passées à la tribune.
C'est que le sujet est politiquement plus que controversé. La plupart des personnes interrogées à l'issue de cette veillée funéraire disaient qu'il est sans doute trop tôt pour lancer un débat politique.
L'émotion est encore très vive, seulement trois jours après la fusillade, et pour les habitants de Newtown, la simple présence du président ce dimanche soir était suffisante.
Barack Obama à Newtown, Président des Etats-Unis: "Depuis que je suis président, c'est la quatrième fois que nous nous réunissons pour réconforter une communauté meurtrie par une fusillade. La quatrième fois que nous embrassons des survivants, la quatrième fois que nous consolons des familles de victimes dont la seule faute était souvent d'être au mauvais endroit, au mauvais moment. Nous ne pouvons plus le tolérer. Ces tragédies doivent cesser !"
Source: RFI
Barack Obama a aussi promis, rapporte notre envoyé spécial à Newtown, Raphaël Reynes, d'engager dans les prochaines semaines tous les pouvoirs que lui confère son mandat pour engager le Congrès à agir contre cette violence.
« Notre seule et unique responsabilité, affirme le président américain, c'est de nous assurer du bien-être et de la sécurité de nos enfants et à la question 'nous acquittons-nous de cette responsabilité ?', nous devons reconnaître que la réponse est non. Il faut que cela change », a martelé Barack Obama.
Mais Barack Obama n'est pas allé plus loin. Il n'a pas précisé de quelle manière la société américaine devait changer. Il n'a pas non plus évoqué une éventuelle réforme de la loi sur les armes. Il n'a d'ailleurs pas prononcé une seule fois le mot « armes » au cours des dix-huit minutes passées à la tribune.
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