Contrairement à ses positions précédentes où l’Agence chargée d’appuyer semblait marcher à contrecourant du choix de l’édile de Dakar. Le Dg de l’Anama estimait que des mesures d’accompagnement devaient être prises avant tout déguerpissement. Au même moment, la mairie de Dakar affichait sa détermination à « nettoyer » Dakar. En fin stratège, les ambulants semblaient jouer sur la division entre la mairie et l’Anama pour tenter de se maintenir sur les trottoirs et empêcher la fluidité de la circulation à Dakar.
Avec la position actuelle adoptée par les deux camps qui sont maintenant dans les dispositions pour travailler ensemble, tout porte à croire que le président de la République, Macky Sall a tapé sur la table pour pousser la mairie et l’Anama à travailler ensemble avec surtout la position nombre de Sénégalais qui estimait que la gestion des marchands ambulants doit être au dessus des obédiences politiques. Autrement dit, tout traitement politicien de ce dossier qui est très sensible pourrait freiner les solutions envisagées par les différentes parties prenantes.
C’est pourquoi, la modération notée actuellement dans les deux camps suscite beaucoup d’espoir. « En tant que structure de l’Etat, l’Anama adhère à toute initiative au service des intérêts collectifs. La mission de l’agence consiste à appuyer les marchands ambulants prêts à formaliser leurs activités et à participer au désengorgement de la voie publique », a déclaré Salihou Keita, lors d’un point de presse co-animé avec l’adjoint au maire de Dakar, Babacar Seck. Le Dg de l’Anama a ajouté : « l’Agence va continuer à mener son programme d’appui aux marchands ambulants dont l’un des axes majeurs est leur recasement définitif dans des sites déjà identifiés ». « On pouvait comprendre qu’il y ait des problèmes avec l’ancien régime dans la gestion des ambulants, parce que le maire et le président de la République n’étaient dans le même camp. Actuellement, C’est nous dans nous. Nous devons collaborer », a tempéré Babacar Seck
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