Au Gabon, les survivants et parents des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle survenu le 9 mars 2023 étaient au palais de justice hier, jeudi 7 août 2025. Ils sont allés écouter le tribunal qui devait rendre deux décisions. La première portait sur la demande de liberté provisoire des responsables du navire Esther Miracle qui avait coulé avec plus de 150 passagers à bord. La seconde sur la convocation à la barre comme témoins de l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze et de son ancien ministre des Transports.
Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire déposée par les avocats de la défense. Le patron de la société qui a affrété le ferry et le commandant de bord restent en détention plus de deux ans après le naufrage. Euloge Foundjangoye, président du collectif des victimes s’en est félicité : « Nous sommes contents du rejet de cette requête parce que, une fois, on les met en liberté provisoire, on ne sait pas si on les aura à nouveau physiquement dans ce procès et si on ne les a plus, le procès est perdu, l'affaire va s'éteindre. ».
Regrets
En revanche, Euloge Foundjangoye regrette le rejet de la demande de la partie civile de faire comparaître l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze et son ministre des transports de l’époque, Brice-Constant Paillat.
« Mais il faut bien que l'Etat réponde pour expliquer pourquoi le Esther Miracle défectueux, serait-il ou aurait-il été, sur les eaux du Gabon, transportant des marchandises et des individus ? Le Premier ministre de l'époque, c'est lui qui donnait les instructions, c'est lui qui recevait les instructions », dit encore le président du collectif des victimes.
Les débats encore à venir
Les débats sur le fond de l'affaire n'ont pas encore débuté. La prochaine audience est prévue après les vacances judiciaires en septembre 2025. Ce sont 37 personnes qui ont été tuées dans le drame de l'Esther Miracle, le naufrage le plus grave de l’histoire de la navigation maritime au Gabon.
Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire déposée par les avocats de la défense. Le patron de la société qui a affrété le ferry et le commandant de bord restent en détention plus de deux ans après le naufrage. Euloge Foundjangoye, président du collectif des victimes s’en est félicité : « Nous sommes contents du rejet de cette requête parce que, une fois, on les met en liberté provisoire, on ne sait pas si on les aura à nouveau physiquement dans ce procès et si on ne les a plus, le procès est perdu, l'affaire va s'éteindre. ».
Regrets
En revanche, Euloge Foundjangoye regrette le rejet de la demande de la partie civile de faire comparaître l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze et son ministre des transports de l’époque, Brice-Constant Paillat.
« Mais il faut bien que l'Etat réponde pour expliquer pourquoi le Esther Miracle défectueux, serait-il ou aurait-il été, sur les eaux du Gabon, transportant des marchandises et des individus ? Le Premier ministre de l'époque, c'est lui qui donnait les instructions, c'est lui qui recevait les instructions », dit encore le président du collectif des victimes.
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