
Au Gabon, les débats au dialogue national inclusif, ouvert mardi, n’ont pas encore démarré. Hier jeudi, les présidents des commissions et sous-commissions ont été nommés par décret présidentiel. Le même décret affecte tous les commissaires dans une commission. Un groupe d’une quarantaine de partis, réunis au sein d’un comité de veille de la coalition pour un véritable dialogue inclusif, sont montés au créneau.
Au cours d’une conférence de presse, les représentants de ces partis ont dénoncé l’accaparement de tous les rôles par le comité d’organisation et regretté l’affectation de force de leurs représentants au dialogue dans des commissions dont ils n’ont pas forcément la compétence. Les explications de Thierry d’Argendieu Kombila, président de ce comité, au micro de notre correspondant à Libreville, Yves Laurent Goma.
« Il s’agit là d’une manœuvre habile, visant à isoler les membres issus des partis politiques, dans la mesure où, lorsque vous regardez par exemple la commission politique, qui est chargée quand même de la réforme des institutions, les partis politiques se plaignent de ne pas être représentés dans cette commission et ventilés dans des commissions dont beaucoup n’ont pas la compétence. »
« Il s’agit là d’une manœuvre habile, visant à isoler les membres issus des partis politiques, dans la mesure où, lorsque vous regardez par exemple la commission politique, qui est chargée quand même de la réforme des institutions, les partis politiques se plaignent de ne pas être représentés dans cette commission et ventilés dans des commissions dont beaucoup n’ont pas la compétence. »
Autres articles
-
Gabon: le gouvernement amnistie les putschistes de 2023 et de la tentative de 2019
-
RDC: tempête d'enquêtes sur le Frivao, le Fonds de réparation et d’indemnisation des victimes de l’Ouganda
-
Soudan: à el-Fasher, l'échec de «la plus vaste» attaque paramilitaire contre la ville assiégée
-
Le Qatar va multiplier les annonces d’investissements en Afrique lors d'une tournée diplomatique
-
Emmanuel Macron reconnaît «le rôle et la responsabilité de la France» dans la «guerre» au Cameroun durant la période coloniale