Pour certains opposants, Yankuba Badjie dirigeait rien moins que la chambre de torture de Yahya Jammeh. La National Intelligence Agency, à la fois agence de renseignement et police politique, est accusée par les défenseurs des droits de l'homme et les opposants d'avoir fait assassiner, disparaître ou torturé nombre de personnes.
La NIA est synonyme de terreur en Gambie. Et une partie de l'ancienne opposition soupçonne d'ailleurs Yankuba Badjie d'être personnellement impliqué dans la mort en avril dernier de l'opposant Solo Sandeng, l'un des responsables de l'UDP.
Depuis l'accession au pouvoir d'Adama Barrow, plusieurs voix s'étaient d'ailleurs interrogées dans la presse sur le fait que Yankuba Badjie puisse continuer ainsi à jouir de sa liberté.
C'est désormais terminé, il a été interpellé lundi en compagnie de Sheikh Omar Jeng, chargé des opérations à la NIA. Ce sont les deux premiers hauts responsables du système répressif de Yahya Jammeh à être ainsi arrêtés.
On ne pas sait encore de quoi ils seront inculpés mais le porte-parole de la police a laissé entendre que les charges seront rendues publiques rapidement. Peu après sa prise de fonction, le président Barrow avait limogé Yankuba Badjie et rebaptisé la NIA en « Service de renseignement d'Etat ».
La NIA est synonyme de terreur en Gambie. Et une partie de l'ancienne opposition soupçonne d'ailleurs Yankuba Badjie d'être personnellement impliqué dans la mort en avril dernier de l'opposant Solo Sandeng, l'un des responsables de l'UDP.
Depuis l'accession au pouvoir d'Adama Barrow, plusieurs voix s'étaient d'ailleurs interrogées dans la presse sur le fait que Yankuba Badjie puisse continuer ainsi à jouir de sa liberté.
C'est désormais terminé, il a été interpellé lundi en compagnie de Sheikh Omar Jeng, chargé des opérations à la NIA. Ce sont les deux premiers hauts responsables du système répressif de Yahya Jammeh à être ainsi arrêtés.
On ne pas sait encore de quoi ils seront inculpés mais le porte-parole de la police a laissé entendre que les charges seront rendues publiques rapidement. Peu après sa prise de fonction, le président Barrow avait limogé Yankuba Badjie et rebaptisé la NIA en « Service de renseignement d'Etat ».
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