La Commission Janneh (du nom du président de la Commission)a évalué l'ampleur du pillage à 360 millions d'euros par l'ancien dictateur et son entourage. Le rapport a été rendu public le 13 septembre, mais il est quasiment inaccessible. Dans une lettre ouverte, le collectif Right 2 Know (« le droit de savoir ») et le syndicat des journalistes réclament une meilleure diffusion du rapport.
1 600 pages classées en 9 volumes, c'est ce que représente le rapport de la Commission Janneh. Une mine d'information qui malheureusement n'est pas disponible sur internet, condamne Saikou Jammeh, secrétaire général du syndicat des journalistes gambiens.
« Ce rapport aurait du être publié sur le site de la présidence et de tous les ministères pour que le public puisse y avoir accès. Si on ne peut pas se procurer le rapport, on ne saura pas ce qu'il contient et si on ne connaît pas son contenu alors pourquoi avoir fait une Commission d'enquête ? Cette Commission n'a pas seulement travaillé pour le gouvernement, mais pour tous les Gambiens. Pour qu'ils sachent comment leur argent a été utilisé et volé par l'ancien gouvernement. »
Trois exemplaires ont été remis au syndicat des journalistes, d'autres ont été donnés à des institutions se défend le porte-parole du gouvernement, qui assure qu'il n'y a rien à cacher.
Si un citoyen veut se procurer le rapport, il devra payer 6 325 dalasi, l'équivalent de 115 euros à l'imprimerie nationale, 10 euros (575 dalasi) de plus s'il veut acheter le livre blanc du gouvernement. Inabordable pour le commun des Gambiens et inaccessible pour la diaspora. Cette forme de publication est « irrespectueuse, irresponsable et cruelle » dénonce le collectif Right 2 Know qui se dit prêt à porter l'affaire devant les tribunaux.
1 600 pages classées en 9 volumes, c'est ce que représente le rapport de la Commission Janneh. Une mine d'information qui malheureusement n'est pas disponible sur internet, condamne Saikou Jammeh, secrétaire général du syndicat des journalistes gambiens.
« Ce rapport aurait du être publié sur le site de la présidence et de tous les ministères pour que le public puisse y avoir accès. Si on ne peut pas se procurer le rapport, on ne saura pas ce qu'il contient et si on ne connaît pas son contenu alors pourquoi avoir fait une Commission d'enquête ? Cette Commission n'a pas seulement travaillé pour le gouvernement, mais pour tous les Gambiens. Pour qu'ils sachent comment leur argent a été utilisé et volé par l'ancien gouvernement. »
Trois exemplaires ont été remis au syndicat des journalistes, d'autres ont été donnés à des institutions se défend le porte-parole du gouvernement, qui assure qu'il n'y a rien à cacher.
Si un citoyen veut se procurer le rapport, il devra payer 6 325 dalasi, l'équivalent de 115 euros à l'imprimerie nationale, 10 euros (575 dalasi) de plus s'il veut acheter le livre blanc du gouvernement. Inabordable pour le commun des Gambiens et inaccessible pour la diaspora. Cette forme de publication est « irrespectueuse, irresponsable et cruelle » dénonce le collectif Right 2 Know qui se dit prêt à porter l'affaire devant les tribunaux.
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