La démarche a été jugée sans ''aucune valeur'' par la direction de cette formation qui est en pleine crise. Dans un communiqué, les partisans de Gbagbo ont annoncé leur "refus de participer à la présidentielle" d'octobre, exigeant notamment "la libération du président Gbagbo, le candidat naturel du FPI", pour revenir sur leur décision. Le président du parti, Pascal Affi N'Guessan, confronté depuis des mois aux "frondeurs" pro-Gbagbo au sein du FPI, avait à l'inverse affirmé samedi que le parti serait présent à ce scrutin clé pour la stabilisation du pays. Il souhaite aligner un candidat au scrutin d'octobre face au président Alassane Ouattara. Mais le camp rival refuse un tel scénario et fait de la libération de M. Gbagbo "le coeur de la stratégie de lutte du parti". L'ancien chef de l'Etat est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour des "crimes contre l'humanité" présumés commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
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