Les investigations en France contre Agathe Habyarimana – la veuve de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana – sont désormais closes sans mise en examen. Une décision rendue vendredi 16 mai 2025, selon des sources proches du dossier. Les juges ont conclu que les témoignages à charge pour son rôle éventuelle lors du génocide de 1994 étaient « contradictoires, incohérents, voire mensongers ».
Dans une ordonnance datée de vendredi, les juges chargés du dossier concluent « qu’il n’existe pas à ce stade d’indices graves et concordants contre Agathe Habyarimana qu’elle ait pu être complice d’acte de génocide [...]. Si la rumeur est tenace, poursuivent les juges, elle ne peut faire office de preuve en l’absence d’éléments circonstanciés et concordants. »
Toujours selon eux, il n’existe aucun discours public d’Agathe Habyarimana proférant des discours de haine ou d’appel au génocide.
Dans une ordonnance datée de vendredi, les juges chargés du dossier concluent « qu’il n’existe pas à ce stade d’indices graves et concordants contre Agathe Habyarimana qu’elle ait pu être complice d’acte de génocide [...]. Si la rumeur est tenace, poursuivent les juges, elle ne peut faire office de preuve en l’absence d’éléments circonstanciés et concordants. »
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