CONAKRY-La Guinée entame ce jeudi 18 février 2016 sa quatrième journée de grève générale après un nouvel échec des négociations entre le Gouvernement et les syndicalistes. Jusque tard dans la nuit d’hier mercredi, les deux parties étaient en conclave, mais aucun point d’accord pouvant empêcher la poursuite de la grève n’a été trouvé.
La principale pomme de discorde entre les deux parties est la baisse du prix du carburant. Sur les treize points inscrits sur la plateforme revendicative, douze ont trouvé un terrain d’entente. En ce qui concerne le carburant, chaque partie demeure intraitable.
« On s’est bloqué sur la question du carburant, la grève reste maintenue », a déclaré Mamady Mansaré le porte-parole des syndicalistes. Ils feront un compte rendu ce jeudi à la base à la bourse du travail sur les différentes propositions faites.
« On a avancé sensiblement sur une dizaine de points de la plateforme. Nous sommes revenus à la case de départ sur le carburant. Le Gouvernement a demandé un moratoire pour qu’il fasse la revue de la 6ème et de la 7ème revue à la Banque mondiale et du FMI. C’est après quoi, il pourrait venir discuter avec nous. Nous avons trouvé tout ça long parce qu’il peut y avoir une inversion du prix du carburant. On a suspendu. Nous irons affiner nos positions à la bourse du travail pour voir dans quelle proportion nos positions vont converger. Et essayer de signer un accord si cela est approuvé par base », a indiqué à notre rédaction Casimir Diaora, un syndicaliste qui fait partie de la commission de négociation.
La principale pomme de discorde entre les deux parties est la baisse du prix du carburant. Sur les treize points inscrits sur la plateforme revendicative, douze ont trouvé un terrain d’entente. En ce qui concerne le carburant, chaque partie demeure intraitable.
« On s’est bloqué sur la question du carburant, la grève reste maintenue », a déclaré Mamady Mansaré le porte-parole des syndicalistes. Ils feront un compte rendu ce jeudi à la base à la bourse du travail sur les différentes propositions faites.
« On a avancé sensiblement sur une dizaine de points de la plateforme. Nous sommes revenus à la case de départ sur le carburant. Le Gouvernement a demandé un moratoire pour qu’il fasse la revue de la 6ème et de la 7ème revue à la Banque mondiale et du FMI. C’est après quoi, il pourrait venir discuter avec nous. Nous avons trouvé tout ça long parce qu’il peut y avoir une inversion du prix du carburant. On a suspendu. Nous irons affiner nos positions à la bourse du travail pour voir dans quelle proportion nos positions vont converger. Et essayer de signer un accord si cela est approuvé par base », a indiqué à notre rédaction Casimir Diaora, un syndicaliste qui fait partie de la commission de négociation.
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