
C’est un Volodymyr Zelensky passablement fatigué qui, samedi soir, a appelé ses concitoyens du Donbass, à quitter le plus rapidement la région de Donetsk où se déroulent actuellement des combats de très forte intensité, rapporte notre correspondant à Kiev Stéphane Siohan.
« Une décision gouvernementale a été prise sur l'évacuation obligatoire de la région de Donetsk », a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo dans la soirée. « S'il vous plaît, évacuez », a-t-il demandé. « À ce stade de la guerre, la terreur est la principale arme de la Russie », a-t-il souligné.
Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.
Ces dernières heures, la pression de l’armée russe s’accentue dans les environs de la ville stratégique de Bakhmout, autour de laquelle, quatre villages auraient été conquis par les Russes. Il semble que désormais les autorités ukrainiennes souhaitent épargner le maximum de vies civiles, alors que la violence continue de se déchaîner dans le Donbass.
Frappes russes quotidiennes
Les frappes russes sur les villes de la région font pratiquement tous les jours des victimes dans la population civile. Vendredi, le bombardement d'un baraquement abritant des soldats ukrainiens prisonniers à Olenivka, en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, a fait une cinquantaine de morts. Un « crime de guerre russe délibéré », selon M. Zelensky.
Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a annoncé ce samedi 30 juillet avoir demandé à la Croix-Rouge et à la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies, qui avaient supervisé en mai la reddition négociée avec les Russes des défenseurs de l'usine d'Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, de se rendre à Olenivka.
Sur le terrain des opérations militaires, les autorités ukrainiennes ont annoncé samedi que des bombardements russes avaient visé plusieurs localités dans le sud et l'est du pays, faisant au moins un mort à Mykolaïv, dans le sud, et un à Bakhmout, dans l’est. À Kharkiv, au nord-est, deuxième ville ukrainienne, trois missiles S-300 se sont abattus sur une école qui a pris feu, a annoncé la mairie.
« Une décision gouvernementale a été prise sur l'évacuation obligatoire de la région de Donetsk », a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo dans la soirée. « S'il vous plaît, évacuez », a-t-il demandé. « À ce stade de la guerre, la terreur est la principale arme de la Russie », a-t-il souligné.
Si vous avez la possibilité d'aider des gens à bouger, faites-le.La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l'évacuation obligatoire pour toute la population du Donetsk, l'une des deux régions administratives du bassin industriel du Donbass où la Russie gagne du terrain.
Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l'absence de chauffage l'hiver prochain dans la région.
Ces dernières heures, la pression de l’armée russe s’accentue dans les environs de la ville stratégique de Bakhmout, autour de laquelle, quatre villages auraient été conquis par les Russes. Il semble que désormais les autorités ukrainiennes souhaitent épargner le maximum de vies civiles, alors que la violence continue de se déchaîner dans le Donbass.
Frappes russes quotidiennes
Les frappes russes sur les villes de la région font pratiquement tous les jours des victimes dans la population civile. Vendredi, le bombardement d'un baraquement abritant des soldats ukrainiens prisonniers à Olenivka, en territoire occupé par les Russes dans la région de Donetsk, a fait une cinquantaine de morts. Un « crime de guerre russe délibéré », selon M. Zelensky.
Le chargé des droits humains ukrainien Dmytro Loubinetsk a annoncé ce samedi 30 juillet avoir demandé à la Croix-Rouge et à la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies, qui avaient supervisé en mai la reddition négociée avec les Russes des défenseurs de l'usine d'Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, de se rendre à Olenivka.
Sur le terrain des opérations militaires, les autorités ukrainiennes ont annoncé samedi que des bombardements russes avaient visé plusieurs localités dans le sud et l'est du pays, faisant au moins un mort à Mykolaïv, dans le sud, et un à Bakhmout, dans l’est. À Kharkiv, au nord-est, deuxième ville ukrainienne, trois missiles S-300 se sont abattus sur une école qui a pris feu, a annoncé la mairie.
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