Le général Antonio Indjai s'est fait connaitre lors de la guerre civile bissau-guinéenne des années 1990.
A la tête des armées depuis 2010, il avait mené un coup d'Etat militaire dans ce pays d'Afrique de l'Ouest en 2012.
Aucune raison n'a été donnée pour expliquer cette décision et on ne sait pas encore qui occupera le poste.
En limogeant le chef de son armée, José Mario Vaz a fait un geste en direction de ceux qui, au sein de la société bissau-guinéenne, demandaient une réforme de l'armée, gangrénée par les affaires de trafic de stupéfiants.
Plusieurs officiers bissau-guinéens ont en effet été accusés d’avoir fait du pays un hub du trafic de narcotiques.
L'année dernière, le général Indjai avait été inculpé par un juge américain, pour « narco-terrorisme ». Il est accusé d'avoir fourni des armes aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et de trafic de drogue.
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix




Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort


