Depuis vendredi 10 mai, quand il clique sur la page de son parti, le Dr Mansogo, membre du bureau exécutif de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) tombe sur celle du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), le parti du président Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979.
A Malabo, comme à Bata, la capitale économique, impossible de se connecter sur le site de la CPDS, principale formation de l'opposition. Idem pour Facebook.
La peur de la contagion des Printemps arabes ?
Selon le communiqué officiel du gouvernement, il s'agirait d'un virus informatique. Autre hypothèse avancée : « Un des fournisseurs de services internet a été hacké depuis l'extérieur ». Une explication qui ne convainc pas Lucie Morillon, responsable de la recherche chez Reporters sans frontières (RSF) :
« C’est un virus visiblement très sélectif qui viserait comme par hasard les sites de l’opposition et les réseaux sociaux, fait mine de s’amuser Lucie Morillon. Non, c’est une excuse qui ne tient absolument pas. Cet acte de censure intervient juste avant les élections. On est tout à fait conscient du rôle de mobilisation, d’information que peuvent jouer les réseaux sociaux et on sait que les autorités de Guinée équatoriale ont très peur des risques de contagion des Printemps arabes », juge-t-elle.
Dans la perspective de ces élections du 26 mai prochain, un rassemblement anti-régime a été interdit mardi à Malabo. Selon Daniel Martinez, président du parti de l'Union populaire, sept opposants ont été arrêtés depuis mardi.
Source: RFI
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