«Au nom de tous les collègues Maires et de tous les conseillers municipaux de DaKar ici présents et à mon nom personnel», le maire de Dakar Plateau explique que leur «rencontre se tient dans un contexte assez particulier, avec un calendrier que nous impose la République et une actualité qui met à nouveau, sous les feux de la rampe, des jeux d’acteurs pas toujours au seul service des populations».
«Comme vous le savez, le 20 mars 2016, les sénégalais décidaient souverainement de consacrer la victoire du OUI au référendum qui portait sur 15 points. Malgré une campagne hors du temps, faite de calomnies, de manipulations et de contrevérités outrageusement défendues auprès des populations, une majorité d’élus de Dakar, prenant la mesure de l’histoire et des intérêts supérieurs de notre Nation et de notre jeune démocratie, décidait de se hisser à leur hauteur, en refusant de se tromper d’élection et en défendant courageusement l’adoption des modifications proposées de notre charte fondamentale. Est-il utile aujourd’hui de rappeler que ces modifications avaient toutes été défendues par ce qu’il était convenu d’appeler le peuple des assises ?», développe Alioune Ndoye.
Poursuivant, il dira : «Nous voilà aujourd’hui plongés dans la phase de mise en œuvre des dispositions sanctionnées positivement par le Peuple souverain, avec cette première élection des conseillers territoriaux convoquée le 04 septembre 2016 et qui devront porter utilement le débat des territoires, en représentant les 45 départements du Sénégal, au Haut Conseil des Collectivités Territoriales».
Et selon lui, «un simple regard rétrospectif aurait dû aujourd’hui déterminer le comportement des élus locaux qui constituent le corps électoral, si la cohérence n’était pas cette denrée si rare, et si le seul intérêt était la représentation utile de nos départements, dans une Institution de la République qui a pour mission essentielle l’approfondissement de notre décentralisation, par un développement durable des territoires». Mais «si nos arguments de campagne d’hier, au profit du OUI sont devenus des vérités partagées par tous, si le HCCT qu’il faut installer n’est plus cette institution budgétivore qui ne sert qu’à caser une clientèle politique et qui a été combattue il y a juste 05 mois, avec une violence d’autant plus inouïe qu’elle était gratuite, nous avions pensé qu’était venu le moment où seul comptait l’intérêt supérieur de nos territoires et de nos populations».
C’est avec cet esprit, «que tous les maires des communes du Département de Dakar, ont répondu à l’invitation du Maire de Dakar, pour une réunion d’harmonisation, portant sur deux points : la préparation de la rencontre avec le Préfet de Dakar sur les difficultés rencontrées par les communes, et l’élection portant sur le HCCT».
Le premier point de l’ordre du jour ayant été évacué par la mise en place d’une commission, «cinq réunions, toutes de la seule initiative du Maire de Dakar, se tiendront sur une question préjudicielle posée au début des travaux, à savoir le cadre dans le lequel devaient se mouvoir toutes les sensibilités politiques présentes, afin de mettre en exergue que les seuls intérêts de Dakar, en présentant une liste unique; cinq longues réunions, durant lesquelles ne seront présentés que des arguments contre un homme, contre un pouvoir, en somme, une sorte de prolongement indigeste d’une campagne référendaire qui avait définitivement été scellée par le Peuple souverain», regrette le responsable du Parti Socialiste (PS).
Pour Alioune Ndoye et Cie, «les tenants du NON que l’on croyait réconciliés avec la nouvelle Institution introduite le 20 mars, avec leur désir d’y représenter les dakarois, auront la surprenante exigence de refuser tout cadre consensuel, pour tenter d’imposer un Taxawu Dakar, d’une nouvelle philosophie». Pis, «ce cadre aura aussi comme position non négociable de limiter les investitures aux seuls exécutifs locaux, ignorant ainsi le droit de tous les conseillers qui sont tous électeurs éligibles de dignité égale», dénonce-t-il par ailleurs.
De ce fait, «attachés à la cohérence des actes qu’(ils) posent, à la décentralisation et au développement local, conscients que le débat doit porter sur la bonne représentation de notre département, dans cette Institution qui sera le cadre d’expression du dialogue des territoires, conscients que nous ne devions pas, par égoïsme, défendre à Dakar des positions qui compromettraient des accords au niveau national, enregistrant la clarification de l’APR de Dakar de n’être demandeur d’aucun des trois postes, et constatant que le nouveau staff du maire de Dakar nous avait convié à cette rencontre, juste pour masquer son opposition toujours vivace au HCCT», les 10 maires ont décidé, avec responsabilité, de se retirer, pour inviter les Dakarois, à travers leurs élus locaux, à envoyer une représentation de qualité au HCCT, en votant la liste Benno Bok Yaakar», déclare Alioune Ndoye.
Les maires des communes des HLM, des Sicap Liberté, de Fass Colobane Gueule Tapée, de Biscuiterie, de Camberene, de Yoff, de Ngor, de Dakar-Plateau, de Gorée, de Grand-Dakar, accompagnés des adjoints au maires de Mermoz Sacré Cœur, de la Patte d’oie, des Parcelles Assainies, du Point E, «tous présents dans cette salle, invitent tous les conseillers de Dakar à voter la liste Benno Bok Yaakar, pour refuser la confiscation des intérêts de notre département, pour des aventures individuelles».
Ils s’engagent «à porter le plaidoyer qu’il faut, pour que Dakar, capitale de notre pays, soit utilement représenté dans cette Institution de la République, à un niveau plus conforme à sa représentativité».
«Comme vous le savez, le 20 mars 2016, les sénégalais décidaient souverainement de consacrer la victoire du OUI au référendum qui portait sur 15 points. Malgré une campagne hors du temps, faite de calomnies, de manipulations et de contrevérités outrageusement défendues auprès des populations, une majorité d’élus de Dakar, prenant la mesure de l’histoire et des intérêts supérieurs de notre Nation et de notre jeune démocratie, décidait de se hisser à leur hauteur, en refusant de se tromper d’élection et en défendant courageusement l’adoption des modifications proposées de notre charte fondamentale. Est-il utile aujourd’hui de rappeler que ces modifications avaient toutes été défendues par ce qu’il était convenu d’appeler le peuple des assises ?», développe Alioune Ndoye.
Poursuivant, il dira : «Nous voilà aujourd’hui plongés dans la phase de mise en œuvre des dispositions sanctionnées positivement par le Peuple souverain, avec cette première élection des conseillers territoriaux convoquée le 04 septembre 2016 et qui devront porter utilement le débat des territoires, en représentant les 45 départements du Sénégal, au Haut Conseil des Collectivités Territoriales».
Et selon lui, «un simple regard rétrospectif aurait dû aujourd’hui déterminer le comportement des élus locaux qui constituent le corps électoral, si la cohérence n’était pas cette denrée si rare, et si le seul intérêt était la représentation utile de nos départements, dans une Institution de la République qui a pour mission essentielle l’approfondissement de notre décentralisation, par un développement durable des territoires». Mais «si nos arguments de campagne d’hier, au profit du OUI sont devenus des vérités partagées par tous, si le HCCT qu’il faut installer n’est plus cette institution budgétivore qui ne sert qu’à caser une clientèle politique et qui a été combattue il y a juste 05 mois, avec une violence d’autant plus inouïe qu’elle était gratuite, nous avions pensé qu’était venu le moment où seul comptait l’intérêt supérieur de nos territoires et de nos populations».
C’est avec cet esprit, «que tous les maires des communes du Département de Dakar, ont répondu à l’invitation du Maire de Dakar, pour une réunion d’harmonisation, portant sur deux points : la préparation de la rencontre avec le Préfet de Dakar sur les difficultés rencontrées par les communes, et l’élection portant sur le HCCT».
Le premier point de l’ordre du jour ayant été évacué par la mise en place d’une commission, «cinq réunions, toutes de la seule initiative du Maire de Dakar, se tiendront sur une question préjudicielle posée au début des travaux, à savoir le cadre dans le lequel devaient se mouvoir toutes les sensibilités politiques présentes, afin de mettre en exergue que les seuls intérêts de Dakar, en présentant une liste unique; cinq longues réunions, durant lesquelles ne seront présentés que des arguments contre un homme, contre un pouvoir, en somme, une sorte de prolongement indigeste d’une campagne référendaire qui avait définitivement été scellée par le Peuple souverain», regrette le responsable du Parti Socialiste (PS).
Pour Alioune Ndoye et Cie, «les tenants du NON que l’on croyait réconciliés avec la nouvelle Institution introduite le 20 mars, avec leur désir d’y représenter les dakarois, auront la surprenante exigence de refuser tout cadre consensuel, pour tenter d’imposer un Taxawu Dakar, d’une nouvelle philosophie». Pis, «ce cadre aura aussi comme position non négociable de limiter les investitures aux seuls exécutifs locaux, ignorant ainsi le droit de tous les conseillers qui sont tous électeurs éligibles de dignité égale», dénonce-t-il par ailleurs.
De ce fait, «attachés à la cohérence des actes qu’(ils) posent, à la décentralisation et au développement local, conscients que le débat doit porter sur la bonne représentation de notre département, dans cette Institution qui sera le cadre d’expression du dialogue des territoires, conscients que nous ne devions pas, par égoïsme, défendre à Dakar des positions qui compromettraient des accords au niveau national, enregistrant la clarification de l’APR de Dakar de n’être demandeur d’aucun des trois postes, et constatant que le nouveau staff du maire de Dakar nous avait convié à cette rencontre, juste pour masquer son opposition toujours vivace au HCCT», les 10 maires ont décidé, avec responsabilité, de se retirer, pour inviter les Dakarois, à travers leurs élus locaux, à envoyer une représentation de qualité au HCCT, en votant la liste Benno Bok Yaakar», déclare Alioune Ndoye.
Les maires des communes des HLM, des Sicap Liberté, de Fass Colobane Gueule Tapée, de Biscuiterie, de Camberene, de Yoff, de Ngor, de Dakar-Plateau, de Gorée, de Grand-Dakar, accompagnés des adjoints au maires de Mermoz Sacré Cœur, de la Patte d’oie, des Parcelles Assainies, du Point E, «tous présents dans cette salle, invitent tous les conseillers de Dakar à voter la liste Benno Bok Yaakar, pour refuser la confiscation des intérêts de notre département, pour des aventures individuelles».
Ils s’engagent «à porter le plaidoyer qu’il faut, pour que Dakar, capitale de notre pays, soit utilement représenté dans cette Institution de la République, à un niveau plus conforme à sa représentativité».
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